Baisse d'impôts : Valls promet de "rendre du pouvoir d'achat aux Français"

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 06 septembre 2016 - 10:41
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"Ma responsabilité c'est de défendre mon pays que j'aime par dessus tout", a déclaré Manuel Valls.
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Manuel Valls était ce mardi matin l'invité de RTL. Le Premier ministre s'est notamment exprimé sur le procès Cahuzac, Nicolas Sarkozy, le burkini et les impôts, qu'il a promis de continuer à faire baisser afin de "rendre du pouvoir d'achat aux Français". Il a aussi fait état de son inquiétude quant aux ressortissants français disparus au Gabon. "Nous demandons aux autorités de tout faire pour les retrouver", a-t-il lancé.

Lors de son procès, Jérôme Cahuzac a déclaré que son premier compte caché avait servi à financer les rocardiens

"Je ne suis évidemment au courant de rien. Jérôme Cahuzac s'exprime dans le cadre du procès qui se tient actuellement. Je ne vais pas m'exprimer sur un procès en cours".

"Michel Rocard est le premier responsable politique à imposer la transparence". "Comme Michel Rocard est décédé (...), on a du mal à suivre Jérôme Cahuzac".

"Je n'ai pas envie de rentrer dans cette discussion (...). Je me dois de respecter l'indépendance de la justice. Je sais quelle était l'éthique de Michel Rocard et de son entourage".

 

Vous ne pensez pas que l'industrie pharmaceutique a servi à financer Michel Rocard?

"Je ne le conçois pas un seul instant. Ce genre de déclaration est faite pour semer le doute (...). Je suis triste et je rajouterai peut-être dégoûté".

 

Le parquet de Paris demande le renvoi en correctionnelle de Nicolas Sarkozy: son camp dénonce de "basses manoeuvres socialistes"  

"J'ai deux principes: premièrement, l'indépendance de la justice, et au-delà, la présomption d'innocence". "La justice est indépendante".

"Quand on a été président de la République, il faut respecter les règles de la Constitution, il faut préserver l'indépendance de la justice (...). Les responsables publics n'ont pas à la mettre en cause. C'est insupportable pour l'idée que l'on se fait de la séparation des pouvoirs".

 

Les Français n'ont jamais autant été prélevés qu'en 2015

"Les arbitrages ne sont pas encore rendus. Ils auront lieu au retour du président de la République de la Chine et du Vietnam, jeudi (le 8 septembre, NDLR).

"Depuis que je suis Premier ministre, j'agis pour réduire les impôts sur les ménages". "Ils ont baissé en 2014, en 2015, en 2016 pour 12 millions de ménages". "Je m'étais engagé pour une baisse des impôts de cinq milliards d'euros, nous avons fait d'avantage". "Les déficits doivent être en dessous de 3%, nous sommes engagés sur 2,7% mais nous voulons rendre du pouvoir d'achat aux Français". "Il faut continuer cette baisse de l'impôt".

 

Macron a déploré: "on a fait les choses à moitié"

"On peut toujours réformer. Pour pouvoir réformer, il faut agir. Pour agir il faut être au gouvernement. Je n'ai pas envie de rentrer dans ces débats".

 

Vos convictions se heurtent à l'exercice du pouvoir

"C'est normal". "La réforme du Travail s'est heurtée aux partenaires sociaux, aux Français. La vie est un compromis, gouverner c'est aussi bâtir des compromis. Bien sûr que dans mon for intérieur, je voudrais qu'on aille plus loin".

"Il y a des résultats quand vous avez 70.000 chômeurs de moins (...), que la croissance revient grâce à la politique menée envers les entreprises. Nous voyons bien que la grande priorité reste la sécurité des Français".

 

Une école coranique a été fermée à Ivry (Val-de-Marne), votre ancienne ville

"Ce n'est pas mon ancienne ville, je suis toujours conseiller municipal".

"Ca en dit long sur ce qui se passe dans notre pays sur le phénomène de radicalisation. Près de 700 individus sont en Syrie et en Irak: 689 personnes présentes en Irak et en Syrie dont des femmes et des mineurs".  "Par ailleurs, il y a la nécessité de bâtir un islam de France républicain (...). Il y a une minorité qui veut imposer sa vision des choses".

 

L'article du New York Times sur le burkini: qu'est ce qui vous a le plus énervé?

"La complaisance vis à vis de femmes qui fréquentent un campement interdit aux Blancs (un "camp d'été décolonial", voir l'article de FranceSoir ici, NDLR), la vision que le journal donne de la France". "Ma responsabilité c'est de défendre mon pays que j'aime par dessus tout".

 

On est sans nouvelle de ressortissants français au Gabon

"Nous sommes sans nouvelles de plusieurs de nos ressortissants, une quinzaine de personnes". "Nous demandons aux autorités gabonaises que tout soit fait pour les retrouver".

"Il faut un processus électoral clair (...). Il y a contestation et doute. Les observateurs européens sur place ont émis des critiques sur la base de faits objectifs". "Mais aujourd'hui la priorité c'est la sécurité des 15.000 français qui vivent et travaillent au Gabon".

"L'Afrique c'est le grand continent d'avenir, un grand défi climatique, migratoire, économique (...), c'est le continent de la jeunesse (...), cela nous concerne grandement". "Et ça passe aussi par d'autres modes de gouvernance, sans donner aucune leçon (...). La démocratie fait partie du développement".

"Le Gabon, comme tant d'autres pays, a besoin de la stabilité nécessaire".

 

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