Blocages des agriculteurs : les raisons de la colère
La journée de ce jeudi promet d'être très compliquée sur les routes d'Ile-de-France. Plus de 1.500 tracteurs d'agriculteurs se disant en colère contre la chute des prix et l'empilement des normes s'apprêtent ainsi à faire leur entrée dans la capitale. Et à perturber la circulation en chemin.
A l'appel de la FNSEA, syndicat majoritaire dans le monde paysan, 1.512 tracteurs très exactement manifestent "pour éviter que l’agriculture française ne parte en liquidation". Ces manifestants venus de l’Ouest, du Massif Central, du Val-de-Loire, de Bourgogne et de Rhône-Alpes doivent également être rejoints par 4.000 à 5.000 autres, venus pour leur part en train ou cars.
Une délégation doit être accueillie à l'Assemblée nationale dans le courant de l'après-midi, puis les principaux dirigeants du mouvement être reçus par le Premier ministre Manuel Valls. Sur la table: les prix bas, dont les agriculteurs disent qu'ils les étranglent. Mais aussi les normes environnementales, qu'ils jugent trop restrictives et même contre-productives.
De très nombreux embouteillages sont prévus, à tel point que la préfecture conseille aux Franciliens de prendre les transports en commun plutôt que leur voiture. Une recommandation qui est valable pour toute la journée de ce jeudi.
En effet, dès les premières heures de la matinée les tracteurs vont défiler à 30km/h environ sur les autoroutes A1, A4, A6, A10 et A13. Du fait de cette opération escargot la circulation vers la capitale promet d'être très ralentie jusqu'en début d'après-midi. Puis les difficultés se feront sentir dans le sens Paris-province, lors du départ des manifestants en fin d'après-midi.
Les alentours de la place de la Nation, point de rendez-vous des manifestants, est également à éviter en voiture.
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