Bruno Le Maire prêt à un débat de fond avec Manuel Valls sur la réforme des collèges

Reprise économique en marche

"J'ai toujours un bon moral. Tout ce qui arrive de bon à la France et aux Français me plaît. Si la croissance explose avant la fin de l'année, je serais ravi".

"Toutefois, l'investissement des entreprises reste faible et c'est cet investissement qui créera de l'emploi".

"François Hollande a crée 600.000 chômeurs de plus, il a augmenté les impôts des Français et a baissé leur pouvoir d'achat. Les décisions prises sont insuffisantes".

Querelle sur la réforme du collège

"C'est tout sauf une fausse querelle, il y a des inquiétudes profondes. Je laisse les attaques personnelles au gouvernement et aux socialistes".

"Je me suis saisi de ce sujets car il y a en France une vraie inquiétude sur l'école. Comment se fait-il que l'école primaire n'apprenne plus à parler français à nos enfants? Les enseignants sont obligés de faire la discipline dans leur classe au collège au détriment de leur cours. Comment peut-on laisser des collégiens aller au lycée sans les acquis fondamentaux?"

"Je suis près à avoir un débat de fond avec Manuel Valls, il m'y a invité hier (mardi 12, NDLR) lors de ma question à l'Assemblée nationale. Je lui dit +monsieur le Premier ministre ayons ce débat sur l'avenir de nos enfants+".

"Le niveau de Najat Vallaud-Belkacem n'est pas en cause. Je veux en débattre avec le Premier ministre, c'est tout".

"En 2012, après notre défaite à la présidentielle, je disais que le grand sujet de la droite pour les 10 prochaines années sera l'éducation et l'école de la République. C'est un sujet qui me tient à cœur. L'enseignement, il n'ya rien de plus important pour moi".

"Les enseignants français ont les niveaux de rémunération les plus faibles en Europe".

Polémique sur le propos de Nicolas Sarkozy contre Najat Vallaud-Belkacem

"Je laisse à Jean-Christophe Cambadélis les attaques politiciennes dont il a en général des ressources illimités. Je n'ai rien contre la ministre de l'Education nationale, je fait un débat de fond et pas d'attaques personnelles".

Proposition d'accueil des réfugiés par quotas dans les pays européens

"La répartition par quotas, qui empiète sur la souveraineté nationale, je dis non".

"La priorité absolue est d'empêcher les migrants d'arriver sur les côtes méditerranéennes de l'Europe. Je dis oui à l'immigration légale qui viendrait booster notre croissance".