Cambadélis appelle Macron à participer à la primaire de la gauche

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 21 novembre 2016 - 18:58
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Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS.
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©Nicolas Messyasz/Sipa
Cambadélis s'est dit convaincu que si Macron jouait le jeu de la primaire, l'ancien ministre de l'Economie perdrait.
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Jean-Christophe Cambadélis a lancé ce lundi un "appel" à Emmanuel Macron pour qu'il s'inscrive dans le jeu de la primaire de janvier. Pour le Premier secrétaire du Parti socialiste, le fondateur d'En Marche! n'a actuellement "aucun potentiel important" pour faire gagner la gauche en 2017.

Le Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a lancé ce lundi 21 un "appel" à Emmanuel Macron pour qu'il s'inscrive dans le jeu de la primaire de janvier, estimant qu'il n'a actuellement "aucun potentiel important" pour faire gagner la gauche en 2017. "Je lui lance ce matin un appel: +Emmanuel, participe à la primaire+", a déclaré M. Cambadélis au micro de France Info. "Il n'est pas idiot, il voit que son espace politique est en train de se réduire fortement", a-t-il ajouté.

"Son espoir de voir Juppé battu, Sarkozy élu et François Hollande pas candidat est en train de se réduire", a-t-il dit, appelant M. Macron à "se poser le problème de comment aider son camp". Interrogé sur l'expression "important potentiel", le responsable socialiste a répondu: "il n'a aucun potentiel important, aujourd'hui, il n'est même pas au 2e tour" de la présidentielle, selon les sondages. "C'est très embêtant parce que c'est une division de la gauche, ça disqualifie la gauche sans le qualifier", a-t-il affirmé.

M. Cambadélis s'est dit convaincu que s'il jouait le jeu de la primaire, l'ancien ministre de l'Economie perdrait. "L'électorat de gauche, c'est pas son fort", a-t-il déclaré, l'appelant en outre à être "loyal vis à vis de ses soutiens", "peu nombreux" mais "tous socialistes". Les supporters de M. Macron encourent l'exclusion du PS s'ils soutenaient un autre candidat que celui désigné par le parti.

Interrogé sur le moment où François Hollande devait annoncer sa décision de se présenter ou non, il a répondu que le chef de l'état devait "se hâter lentement oui". "Il doit commencer à réfléchir à cette question" dès le "lendemain de la primaire de la droite", a-t-il recommandé.

"François Fillon n'est pas le jeune qui vient de surgir, et vous regardez les sondages, Marine Le Pen est là depuis quelques temps et Jean-Luc Mélenchon...", a-t-il commenté. Selon lui, la possible victoire de François Fillon dimanche prochain, "pour le camp de la gauche, ça élargit les possibles".

 

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