EN DIRECT : François Hollande annonce 2 milliards d'euros de baisses d'impôts en 2016

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Pierre Plottu
Publié le 07 septembre 2015 - 11:50
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François Hollande lors de sa 6e conférence de presse.
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©Charles Platiau/Reuters
De possibles opérations militaires en Syrie, la crise des migrants et des baisses d'impôts seront au menu de la sixième conférence de presse du président, ce lundi.
©Charles Platiau/Reuters
François Hollande tient ce lundi la sixième conférence de presse de son quinquennat, en direct depuis l'Elysée. Il doit répondre pendant deux heures, de 11h à 13h, aux questions des journalistes sur les sujets internationaux et sa politique économique, notamment.

C'est la fin de ce direct sur la sixième conférence de presse semestrielle du quinquennat de François Hollande. Merci de l'avoir suivi. Vous pouvez continuer à suivre l'actualité sur FranceSoir.fr.

 

13h00

Après un dernier mot sur la COP 21 et sur le rôle que doit jouer la Chine pour la réussite de cette conférence, le président annonce qu'il se rendra "en Chine début novembre pour lancer un appel à réussir la conférence sur le climat". François Hollande met ensuite fin à la conférence de presse.

12h55

Les Verts sont-ils toujours les bienvenus au gouvernement? "La réponse est oui (…). Tous ceux qui veulent travailler dans cette équipe sont les bienvenus", assure le président.

12h53

"La crise démocratique ne répond pas forcément à un changement de scrutin. Ce n'est pas ainsi qu'on pourra être à la hauteur de la crise démocratique actuelle. Des réformes vont être engagées sur le plan institutionnel, la procédure législative doit être corrigée, simplifiée", annonce François Hollande interrogé sur sa promesse d'introduire une dose de proportionnelle à l'Assemblée nationale.

12h51

François Hollande est-il prêt, comme le Premier ministre norvégien par exemple, à accueillir des réfugiés chez lui? "Je n'ai pas de résidence secondaire disponible", répond-il, avant de rappeler que "le rôle d'un dirigeant est de prendre des décisions pas seulement à titre personnel mais pour tous, dans l'intérêt général".

12h45

A propos des gens du voyage qui ont récemment bloqué l'autoroute A1 après le drame de Roye, le président estime que c'est "très dommageable" que la circulation ait été interrompue mais que "l'essentiel c'est le maintien de l'ordre" et de "ne pas mettre en danger nos agents" des forces de l'ordre. "Il y a eu d'autres manifestations, avec des tracteurs à Paris. Fallait-il l'interdire car cela gênait la circulation? (…) C'est un droit la manifestation".

12h42

Le président de la République enterre toute réorientation du pacte de responsabilité. Toutefois, il annonce qu'il y aura "un milliard (d'euros) de plus (d'aides) pour les collectivités locales qui investissent".

12h37

"Il y a toujours ceux à gauche qui considèrent qu'on n'en fait jamais assez. Qui préfèrent une bonne manifestation à une élection", tacle François Hollande à destination de sa gauche. "Dans toutes les familles politiques, la dispersion c'est la disparition", prévient-il avant d'appeler à ce que la gauche prenne "pleinement la responsabilité d'affronter ceux qui veulent exclure (…). Il y a des moments où le rassemblement doit se faire sur les points essentiels".

12h32

"Je ne suis pas favorable à l’élargissement de l’assiette de la redevance télé aux objets connectés", annonce François Hollande, enterrant donc des options évoquées par la presse sur la réforme de la redevance. "Des réflexions sont engagées, il y a des pistes et nous aurons à fixer nos décisions".

12h28

Toujours à propos de sa candidature en 2017, et d'une éventuelle primaire pour désigner le candidat de la gauche, François Hollande assure de nouveau que "ce n'est pas sa préoccupation" du moment. "Je suis président de la République, je n'ai pas à me mettre dans des procédures" de ce type, dit-il, disant vouloir uniquement "servir" les Français jusqu'à la fin de son mandat. Il engraine également les "garanties" qu'il a mise en place sur les retraites, la gratuité de la santé, etc., avant de revenir sur les réformes engagées, comme son action sur le coût du travail avec le pacte de responsabilité ou encore la transition énergétique. Des réformes "qui n'ont jamais été faites", dit François Hollande, "c'est dommage nous n'aurions pas eu à le faire".

12h24

"La durée légale ne changera pas", tranche François Hollande à propos des 35 heures. "C'est déjà possible qu'il y ait des négociations dans les entreprises mais cela se fait dans le cadre des lois qui valent pour tous".

12h21

"En 2017 il y aura les bases qui permettront de passer au prélèvement à la source", assure le président". Une réforme qui devrait selon lui apporter "davantage de justice et de cohérence". Puis, à propos de sa décision de faire baisser l'impôt sur le revenu plutôt que la CSG, le président a estimé "juste de faire sortir de l'impôt sur le revenu un certain nombre de contribuables". "Si j'avais modulé la CSG, qui aurait payé? Les classes moyennes".

12h16

"Je demande aux Français aux élections régionales de faire le meilleur choix pour leur région", en appelle le président. Puis de lancer un avertissement: "si une région est dirigée par une majorité qui enferme la région, il y a des risques très sérieux".

12h12

"Ce qui m'intéresse aujourd'hui ce n'est pas mon sort personnel mais que la France soit digne d'elle-même", répond François Hollande a propos d'une candidature de sa part en 2017. "Cela dépend des résultats sur le front du chômage, c'est évident et une exigence morale".

"Je veux que la France réussisse. Je vais faire des choix quels que soient les risques, quels que soient les conséquences", dit-il, assurant qu'il ne décidera pas en fonction des "mouvements d'opinion". "On sera jugés, ceux qui gouvernent mais aussi le peuple, on sera jugés par nos petits-enfants (…). Faisons en sorte d'être à la hauteur".

12h09

A propos de la réforme du droit du travail, le président annonce qu'il n'est "pas envisageable" de "dire à des salariés qu'il n'y a plus de SMIC, plus de contrat et de durée de travail, ce serait l'abandon du compromis (entre) salariés et employeurs". Restant évasif sur le contenu de la réforme, il annonce qu'"une fois (les) concertations avec les partenaires sociaux effectuées, nous proposerons un projet de loi, dans les prochains mois".

12h05

"Mon prédécesseur avait choisit d'augmenter la TVA qui permettait d'avoir plus de 10 milliards de recettes. C'était voté mais pas appliqué, j'aurais pu le faire mais je ne l'ai pas voulu car c'était un engagement de campagne et que ce n'est pas juste. La TVA ce n'est pas juste. Mais c'est vrai qu'il y a un effort à faire. La situation est difficile. Si je dois avoir un regret c'est de ne pas l'avoir assez dit aux Français. Aujourd'hui je veux donner à ces Français des baisses d'impôts", dit François Hollande. Il annonce également que la France vise 1,5% de croissance en 2016.

12h02

A propos des baisses d'impôts, François Hollande précise avoir "demandé qu'il puisse y avoir, après un milliard de baisse d'impôts en 2014, trois milliards et demi en 2015, une baisse de deux milliards d'euros en 2016". Elles seront "financées par des économies, pas question d'augmenter des taxes pour faire baisser des impôts ou de creuser le déficit", détaille le président.

11h56

Sur la  COP 21, le président estime qu'il y a "un risque d'échec" et que "c'est sur la question du financement que tout va se jouer". A ce sujet, il annonce que l'objectif est d'arriver "à 100 milliards de dollars sur trois ans".

11h54

"La France souhaite que le Royaume-Uni reste dans l'Union européenne", assure le président à propos d'un sondage récent dans lequel une majorité d'Anglais se disent en faveur de la sortie de l'UE (lire ici). "Le premier ministre Cameron souhaite qu'il y ait une discussion, je vais me rendre au Royaume-Uni à la fin du mois de septembre", annonce François Hollande qui rappelle que la France "ne veut pas de modification des traités".

11h47

Une question sur les vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie annoncé quelques minutes plus tôt par le président. François Hollande assure qu'il ne s'agira que de vols de "renseignement". "C'est d'autant plus important qu'il ne peut pas être question pour nous de favoriser Bachar Al-Assad. Sur une grande partie du territoire syrien, son régime n'a plus d'effectivité. Nous allons le vérifier", avance-t-il.

11h45

François Hollande a plusieurs fois par le passé déclaré qu'il faut "neutraliser" Bachar el-Assad. Interrogé sur ce sujet, le président rappelle que "Bachar Al-Assad est responsable de la situation en Syrie. C'est lui qui a tiré sur son peuple quand il y a eu des manifestations, lui qui a utilisé des armes chimiques". Selon lui, "la solution ne peut pas passer par le maintien de Bachar Al-Assad mais par un départ et la constitution d'un gouvernement d'union nationale, sans les groupes terroristes".

11h42

"Ce mécanisme sera permanent et obligatoire. Mais il faut une maîtrise de ce processus, c'est ce que nous faisons avec les centres d'enregistrement", précise le président, de nouveau interrogé sur la proposition franco-allemande d'accueil des réfugiés. Le président explique son refus d'employer le terme de "quotas": "il crée une ambiguïté alors que le droit d'asile est un droit fondamental, nous ne pouvons pas le refuser".

 

11h37

"Il y a eu des progrès parce que le cessez-le-feu a été presque respecté" en Ukraine, assure François Hollande. "Je proposerai qu'une réunion (sur ce sujet, NDLR) puisse se tenir à Paris avant l'assemblée générale des Nations unies (…). Si les critères sont respectés, alors je prônerai la levée des sanctions" à l'encontre de la Russie, ajoute-t-il.

11h33

"Il y aura aussi des centres de contrôle pour distinguer ceux qui viennent pour d'autres objectifs et que nous ne pouvons pas recevoir. Il y aura l'identification des réfugiés avec droit d'asile et des raccompagnements pour les autres. Nous aurons cette capacité de pouvoir faire la distinction, répondre à ce devoir et ne pas accorder ce droit à ceux qui ne peuvent pas y prétendre", détaille François Hollande. Puis d'ajouter: "nous devons aider les pays de transit, pour aider à retenir et raccompagner. Ce sera l'enjeu des discussions avec les pays africains. Sur cette question comme d'autres, faut-il déterminer ses choix sur des sondages, contradictoires, quotidiens, avec des questions orientées qui entraînent des réponses évidentes ? Non, il faut faire ses choix en fonction de l'intérêt majeur du pays, de l'idée que nous nous faisons du pays, de ses devoirs".

11h29

"Il ne s'agit pas d'organiser n'importe quel accueil" des réfugiés, déclare François Hollande. L'initiative franco-allemande sur ce sujet ne concernera ainsi que "ceux qui relèvent du droit d'asile".

11h22

Après avoir estimé qu'un "sursaut est nécessaire" sur le climat et que la France doit "entraîner le monde" sur cette voie, le président évoque le chômage et la nécessité que le pays soit "fort économiquement et socialement".

François Hollande annonce que "la politique de baisse des impôts sera poursuivie en 2016. Huit millions de foyers seront concernés". Une enveloppe de deux milliards d'euros sera allouée à ces baisses.

11h16

"C'est depuis la Syrie, nous en avons la preuve, que sont organisées les attaques contre plusieurs pays et notamment le nôtre", explique François Hollande. Il annonce ainsi que "dès demain" des vols de reconnaissance seront effectués "au-dessus de la Syrie" afin de déterminer les cibles de potentielles futures frappes aériennes.

11h10

"La France est disposée à prendre sa part" de migrants annonce le président avançant le chiffre de 24.000 personnes à accueillir sur deux ans. "Nous le ferons", dit-il.

11h06

Le président entame cette conférence en saluant "l'héroïsme" des passagers qui ont maîtrisé le terroriste du Thalys. Il évoque également le "martyr" des migrants qui "ont trouvé la mort sur leur chemin depuis le début de l'année".

"Il nous revient et il me revient de répondre à l’urgence. De faire des choix, ceux qui compteront pour l’histoire mais des choix également qui doivent dessiner notre avenir", déclare le président.

11h02

Avec un petit peu de retard sur l'heure prévue, François Hollande fait son entrée. La conférence de presse débute par le propos liminaire du chef de l'Etat.

10h56

Les ministres du gouvernement de Manuel Valls sont arrivés groupés pour assister à la conférence de presse présidentielle. L'idée, glisse un communicant, est de faire "pack", ou groupe, autour du Premier ministre et du chef de l'Etat. Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron est absent, pour cause de déplacement en Israël.

François Hollande est attendu d'ici quelques minutes pour le lancement de ce sixième grand rendez-vous semestriel avec la presse de son quinquennat. Une promesse de campagne tenue, rappellent de nombreux ministres sur leurs comptes Twitter.

10h41

La salle des fêtes de l'Elysée est déjà pleine. De nombreux journalistes français et étrangers sont présents pour écouter le président, puis lui poser leurs questions.

Les questions-réponses doivent débuter après une déclaration de 10 à 15 minutes du président. Les sujets internationaux occuperont la première heure de cette conférence, suivis par les questions nationales pour l'heure restante.

La conférence doit se terminer aux alentours de 13h, afin que tout soit prêt pour les journaux télévisés de la mi-journée.

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Suivez en direct sur FranceSoir la sixième conférence de presse du quinquennat de François Hollande, organisée ce lundi de 11h à 13h dans la salle des fêtes de l'Elysée. Après un propos liminaire d'une dizaine de minutes, le président doit répondre aux questions des journalistes français et étrangers sur les sujets internationaux, pendant environ trois quarts d'heure, puis nationaux, lors de l'heure restante.

La Syrie, intimement liée à la crise des migrants et au terrorisme, mais aussi les baisses d'impôts et la réforme du droit du travail sont parmi les sujets majeurs sur lesquels le président est attendu. Les questions du chômage, de la COP 21 ou encore du budget sont également au coeur des attentes. Le tout en présence de la quasi-totalité des membres du gouvernement et selon une scénographie qui devrait être "la même que lors des conférences de presse précédentes", selon l'entourage du président.

 

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