EN DIRECT - L'hommage national aux victimes des attentats du 13 novembre

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 27 novembre 2015 - 10:59
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François Hollande Invalides Cérémonie Discours 27.11.2015
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©Capture d'écran France-2
François Hollande a présidé la cérémonie d'hommage aux victimes des attentats du 13 novembre qui ont fait 130 morts et 352 blessés, à Paris et à Saint-Denis.
©Capture d'écran France-2
La Nation a rendu hommage ce vendredi, deux semaines jour pour jour après les attentats, aux victimes des massacres perpétrés à Paris et Saint-Denis le 13 novembre. L'Elysée a souhaité une cérémonie de près d'une heure, "sobre, grave et solennelle", lors de laquelle le président de la République François Hollande a été le seul orateur.

Fin de ce direct, merci de l'avoir suivi. Vous pouvez retrouver la synthèse de cette cérémonie ici, et l'ensemble de l'actualité en continu sur FranceSoir.fr.

 

11h56

"Cette génération est aujourd'hui devenue le visage de la France", phrase avec laquelle François Hollande a conclu son discours d'hommage aux victimes des attentats du 13 novembre résonne avec un autre grand discours célèbre, a repéré Francetv info. "Aujourd'hui, jeunesse, puisses-tu penser à cet homme comme tu aurais approché tes mains de sa pauvre face informe du dernier jour, de ses lèvres qui n'avaient pas parlé. Ce jour là, elle était le visage de la France", disait ainsi à propos du grand résistant Jean Moulin l'écrivain et homme politique André Malraux, lors du transfert des cendres du premier au Panthéon, le 19 décembre 1964.

(Un discours à revoir en intégralité en cliquant ICI)

 

11h27

L'assistance commence à quitter les Invalides, dans la cour de laquelle l'écran géant où ont défilé les visages des victimes est désormais orné d'un grand drapeau bleu-blanc-rouge.

 

11h23

François Hollande quitte la cour des Invalides. Le protocole n'a pas prévu qu'il salue les familles des victimes, afin d'éviter au maximum d'exposer les proches aux caméras en cette période de dueil.

 

11h21

Deux couplets de La Marseillaise, entonnés notamment par le Chœur de l'armée française, viennent conclure le discours du président, qui aura duré 16 minutes. La plupart des personnalités politiques et des membres du gouvernement entonnent le premier couplet, tandis que François Hollande, l'air grave, reste impassible face aux choeurs.

 

11h18

"Cette génération aura le courage de prendre pleinement en main l'avenir de notre nation. La liberté ne demande pas à être vengée mais à être servie. Cette génération saura faire preuve de grandeur, elle vivra pleinement au nom des morts que nous pleuront aujourd'hui. Cette génération est devenue le visage de la France. Vive la République! Vive la France!", conclut François Hollande à propos de celle que l'on surnomme déjà la "génération Bataclan".

 

11h17

"Le patriotisme que nous voyons aujourd'hui se manifester avec ces drapeaux fièrement arborés, ces rassemblements, ces foules qui entonnent La Marseillaise. Tout cela n'a rien à voir l'instinct de revanche ou le rejet de l'autre, c'est le symbole de notre union et de notre résistance".

"La France garde intacts, malgré le drame, le sang versé, ses principes d'espérance et de tolérance".

"L'épreuve nous a tous meurtris mais elle nous rendra plus fort".

 

11h16

"Tout ce qui s'est passé depuis le 13 novembre porte la marque de la conscience des défis qui marque notre pays. Ceux qui sont tombés incarnaient nos valeurs. Notre devoir est de les faire vivre. Il faut défendre la liberté au jour le jour".

"La France un grand pays fier de son histoire et de sa culture. Et je n'oublie pas ces images venues de la terre entière en solidarité, comme si le monde entier était en deuil".

 

11h15

"Nous ne changerons pas, nous serons unis, unis sur l'essentiel. Et je salue devant vous, familles, les innombrables gestes des Français venus se recueillir devant les lieux des attentats. S'il faut un mot pour qualifier cet élan, il existe, c'est celui de fraternité. La devise de la République".

"Ceux qui sont tombés le 13 novembre incarnaient nos valeurs "

"Nous ne céderons ni à la peur, ni à la haine", poursuit François Hollande. 

 

11h13

"Que veulent les terroristes? Nous diviser? Ils échoueront car ils ont le culte de la mort, nous avons l'amour de la vie", dit le président. "L'ennemi c'est la haine. (...) L'ennemi c'est le fanatisme, (...) l'obscurantisme d'un islam dévoyé (...) cet ennemi nous le vaincrons ensemble avec nos forces, celles de la République, avec nos armes, celles de la démocratie".

Pour défendre la France et combattre Daech, "nous pouvons compter sur nos militaires, sur nos policiers, nos gendarmes, sur le Parlement pour adopter toutes les mesures pour permettre la défense du pays et surtout, sur chaque Française et chaque Français".

 

11h10

"Ces hommes ces femmes avaient tous les âges, mais la plupart avaient moins de 35 ans, ils étaient des enfants lors de la chute du mur de Berlin, ils n'avaient pas eu le temps de croire à la fin de l'histoire"  et étaient encore jeunes lors des événements du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, a dit François Hollande.

"Beaucoup avaient tenu à manifester le 11 janvier, ils savaient que la France n'est l'ennemi d'aucun peuple. Ces femmes, ces hommes étaient la jeunesse de France".

"Ils étaient la jeunesse de France, la jeunesse d'un peuple libre qui aimaient la culture. (...) C'est la musique qui était insupportable aux terroristes. C'est cette joie qu'ils voulaient ensevelir dans le fracas de leurs bombes. Pour mieux leur répondre, nous multiplierons les chansons, les concerts, nous continuerons d'aller au stade. Ce stade si bien nommé, le Stade de France".

 

11h08

Des victimes qui venaient de partout "villes, banlieues, villages". "Du monde entier aussi", dit le président: "17 pays partagent notre deuil".

 

11h03

"130 noms , 130 vies arrachées, 130 destins fauchés, 130 rires qu'on n'entendra plus, 130 voix qui à jamais se sont tues".

"C'est parce qu'ils étaient la vie qu'ils ont été tués, c'est parce qu'ils étaient la France qu'ils sont morts, c'est parce qu'ils incarnaient la vie qu'ils ont été abattus".

 

11h01

François Hollande prend la parole.

"Vendredi 13 novembre, ce jour que nous n'oublierons jamais, la France a été frappée lâchement. Dans un acte de guerre organisé de loin et froidement exécuté, une horde d'assassins a tué 130 des nôtres et blessé des centaines au nom d'un dieu trahi. Aujourd'hui la Nation tout entière pleure ses victimes", entame le président de la République.

 

11h00

Le violoncelliste Edgar Moreau joue un air de Bach.

L'émotion est particulièrement frappante dans l'assistance, parfaitement silencieuse. Le Premier ministre Manuel Valls notamment apparaît très affecté, selon une photo diffusée sur Twitter.

 

10h57

129 des 130 victimes ont été nommées. Une famille n'a pas souhaité que soit communiqué l'identité de son défunt.

 

10h54

Stéphane Albertini, Nick Alexander, Jean-Jacques Amiot... parmi les plus jeunes: Marie, 23 ans, ou encore Marion, 24 ans.

Les noms des victimes ont été prononcés pendant environ 11 minutes.

 

10h51

Lola avait 17 ans. Marie et Victor en avaient 24, Kheireddine 29, Houda 35 et Christophe 48.

 

10h45

Les noms et âges des 130 victimes commencent à être énoncés dans la cour d'honneur des Invalides, par ordre alphabétique.

 

10h42

C'est au tour de la chanteuse Nathalie Dessay d'interpréter Perlimpinpin, dans laquelle Barbara clame: "C'en est assez de vos violences", ou encore: "Que c'est abominable d'avoir à choisir/ Entre deux innocences/ Que c'est abominable d'avoir pour ennemis/ Les rires de l'enfance".

 

10h40

En noir et blanc, en couleur, des hommes, des femmes, des jeunes et des moins jeunes: les visages des victimes accompagnent ce début de la cérémonie d'hommage.

 

10h38

Quand on n'a que l’amour de Jacques Brel est interprété par Camélia Jordana, Yaël Naim et Nolwenn Leroy. L'émotion est palpable dans la voix des jeunes chanteuses.

Les photos des 130 victimes des attentats défilent sur l'écran géant installé dans la cour des Invalides.

 

10h36

Le président de la République est installé, seul, sur une chaise située juste devant la tribune où on pris place les familles des victimes, blessés et personnalités politiques et de la société civile.

Une minute de silence est observée.

 

10h34

La Marseillaise retentit, joué par l'orchestre de la Garde Républicaine, devant laquelle François Hollande affiche un air grave.

 

10h33

Le président de la République fait son entrée dans la cour d'honneur des Invalides, vêtu d'un costume et d'un manteau sombre.

 

10h30

François Hollande fait son arrivée aux Invalides, toujours dans un silence total de recueillement.

 

10h29

Un silence de plomb règne dans la cour des Invalides et sur l'esplanade, plongées dans une atmopshère de recueillement.

 

10h28

Il n'y aura pas de plans serrés sur les familles des victimes, uniquement des plans larges. C'est le ministère de la Défense qui filme la cérémonie, les journalistes ne peuvent pas être présents dans la cour des Invalides.

 

10h26

Le discours de François Hollande devrait débuter vers 10h50, soit une vingtaine de minutes après le début de la cérémonie qui doit débuter dans quelques instants maintenant.

 

10h23

Un écran géant a été installé dans la cour des Invalides. Les photos des victimes devraient y être projetées tout au long de la cérémonie d'hommage.

 

10h21

Deux Marseillaise devraient retentir, ainsi que des chansons françaises, lors de la cérémonie. Quand on n'a que l’amour de Jacques Brel devrait être chanté par Camélia Jordana, Yaël Naim et Nolwenn Leroy tandis que la chanson Perlimpinpin de Barbara pourrait être interprétée par Nathalie Dessay.

 

10h17

Claude Bartolone, Gérard Larcher, Nicolas Sarkozy, Jean-Christophe Cambadélis, Alain Juppé, François Fillon, François Bayrou, Marine Le Pen ou encore Christian Jacob: de nombreux responsables politiques ont pris place en tribune, aux côtés des membres du gouvernement. François Hollande doit faire son entrée à 10h30, précises. Le président de la République prendra la parole pendant une vingtaine de minutes et sera le seul orateur.

 

10h15

Certaines des victimes assistent à l'hommage sur des brancards, encore très éprouvées par les balles terroristes.

 

10h12

Les hommes de la BRI et du RAID, ainsi que des autres unités spéciales des forces de l'ordre, qui ont participé aux assauts contre les terroristes, sont à l'honneur. Une soixantaine de chaises blanches leur sont allouées, juste à côté de la tribune depuis laquelle François Hollande doit prendre la parole.

 

10h09

La sécurité est considérable pour cette cérémonie. Un "triple contrôle" est effectué à l'entrée des Invalides, selon Paris Match: recherche d'explosifs mais aussi de produits radioactifs et chimiques. Les contrôles sont "minutieux", dit une journaliste de l'hebdomadaire.

 

10h06

Un peu moins d'une demi-heure avant le début de la cérémonie d'hommage, les familles des victimes, survivants et personnalités politiques notamment, sont déjà nombreuses dans la tribune installée dans la cour d'honneur des Invalides.

 

 

La France à ses disparus. La cérémonie d'hommage national aux victimes des attentats du 13 novembre se tient ce vendredi 27 à l'Hôtel des Invalides de Paris, deux semaines jour pour jour après les massacres qui ont fait 130 morts et 352 blessés à Paris et Saint-Denis et ont été revendiqués par Daech.

Plus d'un millier de personnes sont attendues dans la cour d'honneur de l'Hôtel des Invalides pour cette cérémonie, à commencer par les familles des victimes et des blessés. L'Elysée a souhaité une cérémonie de près d'une heure, "sobre, grave et solennelle" lors de laquelle le président de la République François Hollande, qui la présidera, sera le seul orateur.

Le chef de l'Etat fera son entrée aux Invalides à 10h30 précises. Après les honneurs militaires qui lui seront rendus par un détachement de la Garde républicaine et une Marseillaise, les noms des 130 personnes tuées dans les attentats seront prononcés. Puis François Hollande prendra la parole pendant une vingtaine de minutes pour "rendre hommage aux personnes décédées et blessées et, à travers elles, à la génération qu'elles représentaient", explique-t-on à l'Elysée. François Hollande a également invité tous les Français à pavoiser leur domicile avec des drapeaux tricolores ce vendredi, afin de participer à cet hommage.

Les familles des victimes ont pris place dans une vaste tribune érigée dans le sens de la longueur de la cour, aux côtés des membres du gouvernement et de représentants de "l'ensemble des autorités de l'Etat prévues par le protocole de la République", selon la présidence.

Ont également été conviés les parlementaires, corps constitués, anciens présidents de la République et ex-Premiers ministres, représentants des partis politiques, du corps diplomatiques et des services de secours et de police intervenus lors des attentats.

 

 

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