François Fillon répond aux accusations sur un emploi fictif de son épouse Penelope : "Je respecte la loi, il n’y a aucune transgression"
Au lendemain des révélations du Canard enchaîné sur deux emplois fictifs présumés occupés par Penelope Fillon, dont un comme collaborateur parlementaire de son mari, François Fillon a répondu au journal de 20 heures de TF1. Il a réaffirmé que les attaques étaient fausses, et sans doute calomnieuses, et qu'il répondrait aux demandes éventuelles de la justice. Retour sur les principaux points de son intervention.
>Sur la réalité de l'emploi de sa femme comme collaboratrice parlementaire
Sur le fait de savoir si sa femme a bien travaillé pour lui "Oui, absolument!
"Je ne trouve pas de mots pour dire mon dégoût
"Mon épouse est remarquable (…) vous n’imaginez pas à quel point elle souffre
"Ma femme travaille près de moi depuis toujours.
"Elle corrige mes discours, reçoit d’innombrables personnes (…) que je ne pouvais pas voir.
"Elle l’a fait bénévolement pendant des années. En 1997, j’ai un collaborateur qui est parti. Je l’ai remplacé par Pénélope".
>Sur le fait que Penelope Fillon expliquait se tenir éloignée de la vie politique de son mari
"Elle a voulu dire (dans une interview au quotidien local Le Bien Public, NDLR) qu’elle n’a jamais fait de politique (…) Elle ne fréquente pas les couloirs de l’Assemblée nationale".
>Sur la possibilité pour un parlementaire d'engager quelqu'un de sa famille comme assistant rémunéré
"C’est une question qu’on peut se poser. Elle donne lieu à des soupçons.
"C’est parfaitement transparent, il y a des bulletins de salaires, des déclarations aux impôts.
"Lorsque j’étais sénateur (de 2005 à 2007, NDLR), il m’est arrivé de rémunérer deux de mes enfants, qui étaient avocats, pour leurs compétences".
>Sur son emploi accusé d'être fictif à La Revue des Deux Mondes
"Elle a été sa consiellère (à Marc Ladereit de Lacharrière, le propriétaire du titre et proche de François Fillon, NDLR) pendant un an et demi.
"J’ai vu ce travail".
>Sur son sentiment par rapport à ces accusations
"Je respecte la loi. Il n’y a aucune transgression.
"Les enquêtes sont des enquêtes biaisées.
"Je vais porter plainte contre les journaux qui affirment que ma femme avait un emploi fictif.
"Il y a quelque chose de pourri dans notre démocratie (…) Depuis que j’ai été désigné (candidat à l'issue de la primaire de la droite, NDLR), c’est une avalanche de calomnies et de critiques".
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