Geneviève de Fontenay avec Florian Philippot pour "rassembler le peuple"
Geneviève de Fontenay "déteste" Emmanuel Macron et s'est engagée contre lui ce lundi 23. L'ancienne présidente du comité Miss France a en effet tenu une conférence de presse commune avec Florian Philippot, maintenant à la tête des Patriotes, dans un restaurant de la rue de Vaugirard à Paris.
Ensemble, ils ont appelé "le peuple" à se rassembler et à manifester le 1er mai prochain contre la "politique antisociale" du président.
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"Macron n'a pas d'opposition, c'est incroyable. Il faut que les gens soient dans la rue", s'est insurgée l'octogénaire qui a cependant assuré qu'elle n'avait jamais adhéré à un parti politique et qu'elle ne comptait pas le faire.
"Les gens ont besoin de s'exprimer. La meilleure manière de le faire, c'est la manif, comme il y avait eu la Manif pour tous (...) pour faire réfléchir Monsieur Macron", a-t-elle poursuivi.
"Geneviève ne rejoint pas Les Patriotes. Elle a simplement, avec son cœur, avec ses tripes, avec sa sincérité de femme qui s'est toujours battue pour la justice sociale (...), lancé un appel pour que les Français se mobilisent et se fassent entendre", a quant à lui expliqué Florian Philippot, au Huffington Post. Il appelle les Français à manifester munis de drapeaux tricolores le 1er mai prochain.
Le combat pour la justice est l’affaire de tous, loin des combines d’appareils où derrière les discours il n’y a aucune sincérité, juste la quête de mandats, de postes. Derrière nos divergences un même souci du pays. L’engagement de Geneviève est désintéressé, ça me plait ! pic.twitter.com/oDYxR6jpVE
— Florian Philippot (@f_philippot) 23 avril 2018
Assise à côté du chef de file des Patriotes, Geneviève de Fontenay a même entonné L'internationale. Si l'ancien numéro deux du FN ne l'a pas suivie, il a assuré que cela ne lui posait "aucun problème".
Geneviève de Fontenay avait pourtant soutenu le président actuel lors de la campagne présidentielle de 2017 avant de se retourner contre lui. "C'était mon ami, mais je le déteste maintenant! (…) Il est dans les pattes du Medef, du CAC 40, des banquiers. Il va faire beaucoup de dégâts dans la France en précarité", avait-elle expliqué à Télé-Loisirs en novembre dernier.
Auparavant, lors de l'élection présidentielle de 2002, l'octogénaire avait soutenu Arlette Laguiller, la candidate de Lutte ouvrière. En 2007 et 2012, elle avait pris position pour Ségolène Royal et François Hollande.
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