Gérard Larcher : Serge Dassault "doit répondre de tous ses actes"
Mise en cause de Serge Dassault
"Si les juges venaient à demander à nouveau la levée par extension au bureau du Sénat, le bureau du Sénat l'examinerait".
"Par principe je ne m'exprime pas au cours d'une enquête. Notamment dans une enquête qui dépend en partie d'une décision du bureau du Sénat. Un parlementaire est un justiciable comme les autres depuis la réforme constitutionnelle de 1995. Il doit répondre de tous ses actes devant la justice".
"Ca n'est pas une décision partisane. C'est une décision en conscience du bureau".
Démission de Thomas Thévenoud
"J'attends que la procédure détermine au plan fiscal la situation mais je considère à un moment qu'un parlementaire, à la conclusion d'une enquête, doit au citoyen la totale transparence et éventuellement qu'il prenne la décision de se démettre de son mandat".
"Comme tout ministre, il a fait l'objet d'une vérification fiscale approfondie. Qu'on soit PS, UMP, centriste ou communiste, nous devons aux citoyens la transparence. Je crois que c'est une vraie attente".
Réforme territoriale
"Je suis pour une clarification des compétences. C'est d'ailleurs une des fautes du gouvernement Ayrault d'avoir rétabli la compétence générale pour les départements et les régions. Il faut qu'on sache qui fait quoi".
"Le département est utile, il peut s'effacer dans les territoires métropolitains, c'est l'exemple de Lyon. Une réorganisation territoriale c'est rendre plus efficace, moins coûteuse les décisions sur le territoire car le territoire c'est le point de départ de la croissance".
"Dans une démocratie qui connait un tel désarroi comme notre démocratie, il faut des élus de proximité et là se pose la question du mode de scrutin. Je tiens au scrutin départemental, cantonal, majoritaire à deux tours pour les élections législatives".
Mariage pour tous
"Je n'ai pas voté la loi Taubira. Je n'ai jamais demandé son abrogation. Je suis favorable à une réécriture pour clarifier un certain nombre de sujets qui n'ont pas été traités. Il faut qu'on répondre à la question de la filiation, de la gestation pour autrui, de la procréation médicalement assistée et de l'adoption".
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