Hauts-de-Seine : Nicolas Sarkozy et Bernadette Chirac à l'inauguration d'une place Charles Pasqua
Une place Charles Pasqua a été inaugurée samedi matin au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) en hommage à l'ex-ministre de l'Intérieur, en présence d'anciens proches comme Nicolas Sarkozy, Bernadette Chirac ou encore Henri Guaino.
De nombreux dignitaires des Hauts-de-Seine étaient également présents pour saluer la mémoire de ce gaulliste historique qui fut président du conseil général des Hauts-de-Seine de 1988 à 2004: le patron du département et député Patrick Devedjian, le député-maire de Levallois Patrick Balkany, le sénateur Roger Karoutchi et le député et président du Grand Paris Patrick Ollier.
"Charles Pasqua a été un président de conseil général extraordinaire et un père pour le Plessis-Robinson", a déclaré le maire (LR) Philippe Pemezec, qui a lancé l'inauguration de cette place en plein centre-ville. "Sans son aide, on n'aurait jamais pu transformer la ville".
L'ex-président de la République Nicolas Sarkozy, compagnon de route de Charles Pasqua à partir de 1975, a évoqué à la tribune un "vrai personnage", qui ne "trahissait jamais et ne reprenait jamais son amitié". "Il m'a beaucoup aidé, sans lui je n'aurais jamais fait de politique. Ne pas être là moi-même, aurait été une trahison", a-t-il ajouté, rappelant aussi la fidélité de Charles Pasqua à Jacques Chirac.
Pour Bernadette Chirac, il était "essentiel d'être là". "Je n'aurais pas voulu manquer cette cérémonie en l'honneur de Charles pour qui nous avions une immense affection et une grande admiration". Nicolas Sarkozy et Bernadette Chirac avaient assisté aux obsèques de Charles Pasqua.
Celui-ci, mort en juin dernier à 88 ans, a notamment été élu sénateur des Hauts-de-Seine à quatre reprises entre 1977 et 2011 et nommé deux fois ministre de l'Intérieur de François Mitterrand, de 1986 à 1988 dans le gouvernement de Jacques Chirac puis de 1993 à 1995.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.