Jadot promet "600 à 700 euros par an" de baisse de la facture énergétique des ménages liée au logement

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Par AFP - Paris
Publié le 02 février 2022 - 10:43
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Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot, le 2 février 2022 à Paris
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© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot, le 2 février 2022 à Paris
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Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a estimé mercredi que la facture énergétique des Français liée à leur domicile pourrait être réduite de "600 à 700 euros" par an s'il était élu.

Interrogé sur RTL sur la mesure pouvant changer la vie des Français qu'il prendrait immédiatement en arrivant à l'Elysée, il a cité "10 milliards d'investissements sur les logements", qui permettraient via leur rénovation "700 euros d'économies par an" sur la facture énergétique des Français et l'emploi de "100.000 artisans sur tous nos territoires".

"Nous réduirons de 600 à 700 euros la facture des ménages en matière d'énergie à la maison", a-t-il insisté, plaidant aussi pour "le covoiturage gratuit pour réduire les dépenses liées aux trajets domicile-travail".

Le candidat communiste Fabien Roussel a, lui, accusé "les Verts et (Jean-Luc) Mélenchon" pour LFI de mensonge sur cette question de la facture d'énergie.

"Tintin! Ceux qui ont isolé leur maison comme moi je l'ai fait, je ne paye pas moins cher d'électricité parce que si ma maison est isolée, l'électricité a augmenté de 50%, parce qu'aujourd'hui, le cours de l'électricité est indexé sur le prix du gaz", a-t-il déploré sur Public Sénat.

"Ils mentent, ils ne vivent pas dans le même monde que nous", a ajouté M. Roussel.

Yanick Jadot fait pour sa part valoir que si "les comportements individuels, c'est au maximum 25% de la solution" pour lutter contre le changement climatique, "les politiques publiques c'est tout le reste, les trois quarts de la solution, d'où l'importance d'engager des changements" structurels via les politiques publiques.

Il a ainsi réitéré sa promesse d'appliquer "une règle d'or climatique" et "une sorte de bonus/malus" aux finances publiques, c'est-à-dire de conditionner le déblocage de fonds publics à la protection du climat.

A la question de savoir pourquoi selon lui l'écologie peinait à prendre sa place dans les débats de la campagne, il a déploré qu'"aujourd'hui c'est plus facile de dire +dehors les Arabes+ que dire comment on va résoudre le logement social, de dire +les immigrés sont responsables de tout+ plutôt que réfléchir avec les entreprises sur comment on crée de l'emploi".

"Le débat aujourd'hui est capté" par ceux qui tiennent ce discours "mais les Français sont en train de rentrer progressivement dans cette campagne", a-t-il estimé : "Ils l'ont pour l'instant regardée comme un spectacle, avec ses invectives politiques, ses propositions les plus nauséabondes ou délirantes, et petit à petit ils vont regarder les projets qui apportent des solutions au pouvoir d'achat, les services publics".

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