"La gauche va être divisée" même avec la primaire, tacle Retailleau (proche de Fillon)
Bruno Retailleau, patron des sénateurs LR et proche de François Fillon, a estimé ce dimanche 22 que la primaire socialiste élargie n'apportait qu'"une seule certitude, la gauche va être divisée" à la présidentielle.
Invité à commenter le premier tour de cette primaire, organisé ce dimanche, il a déclaré: "Une seule certitude, la gauche va être divisée. Elle va être divisé en trois, il y aura M. Mélenchon, M. Macron, et le vainqueur des primaires socialistes", a-t-il dit, répétant: "la seule certitude, la gauche est fragmentée".
Selon lui, "un des effets de la primaire de la droite", c'est que son vainqueur "Francois Fillon est la cible de tous. Peu importe, il trace son sillon, il est constant, il ne fera pas de zigzags", a-t-il martelé.
Il a aussi fustigé la politique sociale des cinq ans de mandature socialiste. "Le modèle socialiste, c'est la casse sociale aujourd'hui, c'est le chômage de masse, c'est une Sécurité sociale qui est en train d'aller dans le mur".
Selon M. Retailleau, la ligne de François Fillon "est très simple: on réforme, exactement comme ce qu'on a fait avec Eric Woerth pour les retraites. Ce qu'on a fait pour les retraites, nous voulons le faire pour l'assurance maladie", a-t-il insisté, affirmant qu'avec le candidat LR, "la Sécurité sociale remboursera mieux".
Enfin, M. Retailleau a justifié le choix de François Fillon de laisser sa circonscription parisienne à l'ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, au détriment de Rachida Dati. "Il y a un travail de rassemblement. Rachida Dati est maire d'un très bel arrondissement, et député européen, qu'est ce qu'il faut de plus?", a-t-il demandé.
NKM, qui était candidate à la primaire de la droite, "exprime une ligne très minoritaire, mais quand il faut rassembler la famille, je pense qu'il faut le faire, et avec les conséquences que ça peut apporter".
Des critiques se sont fait jour au sein du parti LR pour dénoncer une investiture accordée "à la sauvette", et sans vote, à NKM dans une circonscription jugée très sûre pour la droite.
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