Laurent Fabius sur le nucléaire iranien : "on ne perd jamais à se faire respecter"
Un sommet des consciences pour la mobilisation pour le climat à Paris
"Le sommet des consciences à l’initiative de Nicolas Hulot montre qu’avant d’être une prise politique c’est une prise de conscience".
"Tout l’objectif c’est d’accélérer sans brusquer".
"Le problème du climat c’est très complexe, ce n’est pas au dernier moment où on va trouver la solution sinon cela sera comme l’échec cinglant de Copenhague en 2009".
"Je referai une réunion au mois de septembre puis au mois de novembre".
"Je travaille pour qu’on signe un accord. Toute la question est que ce soit un bon accord, suffisament ambitieux. L’accord doit être établi par consensus".
"Malheureusement le phénomène s’est aggravé: le mois de juin est le plus chaud depuis 1980. Le réchauffement climatique s’aggrave (...) Scientifiquement ce n’est plus contesté".
"Il y a eu des initiatives politiques remarquables. Les Chinois et le président Obama sont très engagés (...) Le président de la république est aussi très engagé et tous les pays sont à nos côtés".
L’objectif est de limiter la hausse des températures à 2 degrés seulement
"Tout le monde doit publier ses engagement mais certains tardent parce que c’est compliqué pour eux, comme les pays en développement, et d’autres sont plus prudents".
"Cela n’est peut être pas parfait mais on va avoir les moyens de mesurer ce qui est fait et de voir comment on va réévaluer ces engagements".
"Ce sera un point de départ pour un nouveau monde avec un nouveau mode de développement".
"L’économie verte va créer beaucoup d’emploi et rendre la planète vivable".
Au sujet nucléaire iranien: est-ce que vous pouvez dire clairement que l’Iran n’aura pas la bombe atomique dans les années qui viennent?
"Oui. La bombe atomique eut été extrêmement dangereuse en Iran".
"D’autres pays voisins auraient aussi voulu l’avoir dans une région très éruptive".
"Nous avons signé un accord diplomatique majeur (...) Moi, j’ai été très ferme: il s’agit du nucléaire, il y a toute une série de mesure techniques à prendre".
"Nous aurions pu signer un accord au rabais mais des pays voisins aurait dit: +vous n’empêchez pas du tout l’Iran d’avoir la bombe nucléaire, nous même allons l’avoir+".
"J’ai fait en sorte que cet accord soit extrêmement robuste".
"Toutes les mesures sont prises pour que dans les quinze ans qui viennent il soit impossible que l’Iran ait la bombe nucléaire".
"Je serai à Téhéran la semaine prochaine(...) J’irai en tant que responsable politique. Mon collègue iranien, Monsieur Zarif, m’a invité".
"Les entreprises françaises ne seront pas pénalisées par ma fermeté (...), les Iraniens sont des gens très carrés".
"Je pense qu’on ne perd jamais à se faire respecter".
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