Le gouvernement pense à suspendre les allocations des parents d'élèves violents

Auteur(s)
La rédaction de France-Soir
Publié le 10 janvier 2019 - 08:30
Image
Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer à l'Elysée, le 5 décembre 2018 à Paris
Crédits
© ludovic MARIN / AFP
Le gouvernement envisage de suspendre ou supprimer les allocations aux parents d'élèves violents.
© ludovic MARIN / AFP
Dans le cadre du plan de lutte contre les violences scolaires, dont l'annonce a été repoussée à cause de l'actualité des Gilets jaunes, le gouvernement envisage de suspendre les allocations des parents d'élèves violents. Jean-Michel Blanquer l'avait déjà évoqué à demi-mot après l'agression d'une enseignante à Créteil.

Alors que l'annonce du plan de lutte contre les violences scolaires devait être faite mi-décembre, l'actualité des Gilets jaunes a contraint le gouvernement a repoussé l'échéance à début 2019. Diverses mesures sont cependant déjà à l'étude.

Selon Le Parisien, le groupe de travail diligenté par le ministère de l'Education nationale proposerait de suspendre ou de supprimer les allocations versées aux parents d'élèves responsables de violences dans leur établissement scolaire.

Une hypothèse que Jean-Michel Blanquer avait finalement déjà évoquée entre les lignes fin novembre, suite à l'agression d'une enseignante du lycée Edouard-Branly à Créteil, par un adolescent qui avait braqué une arme factice sur elle.

Le ministre de l'Education nationale avait alors parlé de "responsabilisation des familles" et d'éventuelles "amendes" infligées aux parents d'élèves violents.

Lire aussi: Créteil - nouvelle agression de professeur au lycée Edouard Branly

Comment la sanction serait-elle alors infligée? En cas de violences commises par un élève, l'inspection académique serait alertée et préviendrait ensuite la Caf pour qu'elle interrompe le versement des allocations.

"La sanction serait équivalente au montant des dommages en cas de dégradations matérielles", a aussi précisé Le Parisien, dont une source a expliqué que plusieurs avertissements précéderaient la sanction effective.

Cette idée ne plaît pas à tout le monde dans ce comité de travail, dont certains membres préconisent de faire du cas par cas, pour ne pas, par exemple, sanctionner trop durement une mère de famille seule avec quatre enfants.

Et aussi:

Assurance chômage: "aucun tabou" y compris sur la dégressivité des allocations (Pénicaud)

La CAF lui bloque ses allocations après lui avoir versé 3.000 euros

#PasDeVague: victime d'insultes racistes de ses élèves, la professeure est déboutée

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
ARA
Décès de ARA, Alain Renaudin, dessinateur de France-Soir
Il était avant toute chose notre ami… avant même d’être ce joyeux gribouilleur comme je l’appelais, qui avec ce talent magnifique croquait à la demande l’actualité, ou...
07 novembre 2024 - 22:25
Portraits
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.