Le livre de Sarkozy ? "Le premier pas vers une candidature" en 2017 dit Cambadélis
"On a bien fait de ne pas l'élire". Voilà en substance ce que s'est dit Jean-Christophe Cambadélis à la lecture du livre-inventaire où Nicolas Sarkozy fait son "mea culpa" (La France pour la vie, Ed. Plon). Un ouvrage qu'il semble avoir pu feuilleter avant tout le monde -il sort ce lundi en librairie-, ou qu'il a lu très vite, et dont il résume l'esquisse de programme dessinée par celui qui n'est pas encore (officiellement) candidat à la primaire de la droite de novembre, et à la présidentielle de 2017, en une phrase: "c'est l'austérité renforcée et le saccage social", a affirmé le patron du PS ce lundi 25 matin sur France-2.
"On va voir quelles seront les propositions qui seront le siennes, mais je vois que dans ce qui est amorcé, on est très à droite, tant sur le plan des questions de société que surtout sur les questions économiques et sociales", a ainsi dénoncé Jean-Christophe Cambadélis ce lundi matin. Puis d'ajouter: "on se dit que c'est l'austérité renforcée et le saccage social".
Outre ce jugement sur les grandes lignes du futur programme de Nicolas Sarkozy, Jean-Christophe Cambadélis a également été sévère sur la partie "inventaire", ou bilan, du livre, dans laquelle l'ancien président (re)devenu patron de LR revient sur ses "regrets" et ses "erreurs". Là encore, cela tient en une phrase: "on finit par se dire, avec tant de mea culpa, qu'on a bien fait de ne pas l'élire, qu'on a bien fait de ne pas faire en sorte qu'il se succède à lui-même". Pour autant, cet ouvrage marque bien un "premier pas vers une candidature" en 2017, assure-t-il.
Lors de ce passage sur France-2, le patron du PS est également revenu sur la prolongation de l'état d'urgence. "Je crois que tout le monde comprend que le risque est important et qu'il faut protéger les Français, prendre des mesures pour les protéger, sans pour autant porter atteinte aux libertés publiques, c'est un équilibre qu'il faut respecter", a-t-il ainsi avancé, assurant que les députés de son parti soutiendront "cette question-là", semblant ainsi être moins catégorique en ce qui concerne l'autre grand sujet du moment, la déchéance de nationalité.
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