Les Républicains : Luc Chatel élu président du Conseil national
L'ex-ministre Luc Chatel, qui était en concurrence avec Michèle Alliot-Marie, a été élu ce samedi 13 février président du Conseil national du parti Les Républicains, pour succéder à Jean-Pierre Raffarin. Dans ce scrutin destiné à choisir la tête du parlement du parti, Luc Chatel, candidat soutenu notamment par Nicolas Sarkozy, a totalisé 55,3% des suffrages (532 voix sur 962 exprimés, contre 430 suffrages pour Michèle Alliot-Marie, 18 blancs et nuls).
Le Conseil national compte quelque 2.000 conseillers nationaux, incluant les nouveaux présidents de fédérations élus pour la première fois par les militants le 30 janvier. Elu en 2007, Jean-Pierre Raffarin a terminé son mandat et ne souhaitait pas se représenter. Il devrait par ailleurs annoncer prochainement son choix pour la primaire de la droite et du centre de l'automne 2016 entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy.
Convoqué au lendemain du premier tour des élections régionales, ce Conseil national est destiné à débattre de la ligne du parti et à mettre au clair "une stratégie politique". Il sera clôturé dimanche 14 à midi par un discours de Nicolas Sarkozy.
"Je me réjouis qu'il y ait deux candidats", avait affirmé le président du parti ce samedi matin, avant de céder la parole aux deux candidats. Luc Chatel, ex-ministre de l'Education, a insisté sur "le travail en réseau" et promis qu'il installerait, "dès lundi", s'il était élu, un bureau de 40 personnes qui respecte "la parité". Michèle Alliot-Marie avait promis que le Conseil national sous sa présidence se réunirait "deux fois par an" ou aurait des "sessions décentralisées" pour "montrer que l'on écoute" les militants. "MAM a une bonne image chez les militants. Si elle était élue, ce serait une grosse déconvenue pour Sarkozy", avait jugé en fin de semaine un ancien ministre LR.
Après ce vote ce samedi matin, place aux interventions politiques par les principaux caciques du parti, dont des candidats déclarés ou attendus à la primaire. Après Nathalie Kosciusko-Morizet, en fin de matinée, François Fillon doit intervenir à la tribune d'ici la fin de la journée, mais pas Alain Juppé.
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