Loi Travail : "Le renoncement serait suicidaire pour notre pays", selon Alexandre Saubot (Medef)

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 13 mars 2016 - 11:07
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Alexandre Saubot Medef
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Alexandre Saubot est le représentant du Medef aux négociations sur la loi Travail.
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Le Medef ne veut pas d'un retrait du projet de loi gouvernemental sur la réforme du code du travail. Ce serait "suicidaire pour notre pays", estime son négociateur Alexandre Saubot dans une interview au "Journal du Dimanche".

Le renoncement à la loi Travail serait "suicidaire pour notre pays", estime Alexandre Saubot, président de l’UIMM  (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie)  et négociateur social du Medef, soulignant qu'il "faut conserver à ce texte toute sa cohérence".

Interrogé pour savoir si le projet est modifiable, le représentant de l'organisation patronale répond, dans une interview publiée par Le Journal du Dimanche: "Aucun renoncement ne nous paraît acceptable. Il faut conserver à ce texte toute sa cohérence, son ambition et son efficacité, afin que le CDI redevienne la norme".

Demande-t-il au gouvernement de tenir bon, face à la contestation? "Le renoncement serait suicidaire pour notre pays", souligne M. Saubot avant d'affirmer que cette réforme "conduira (les chefs d'entreprise) à davantage embaucher en CDI" et que "ce projet n’enlève aucun droit à aucun salarié."

Le représentant du Medef se dit aussi fermement opposé au projet du gouvernement qui envisage une taxation des CDD : "S’il suffisait d’empiler les règles, les obligations et d’augmenter les impôts pour réduire le chômage, nous serions aujourd’hui au plein-emploi. C’est pourquoi nous sommes fermement opposés à cette proposition", fait valoir le président des industriels de la métallurgie.

Le gouvernement doit dévoiler ce lundi 14 ses intentions sur la loi Travail après les manifestations de mercredi 9. Le Premier ministre Manuel Valls réunit, avec la ministre du Travail Myriam El Khomri et le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, les partenaires sociaux et les organisations étudiantes Unef et Fage ce lundi à 14h30, à Matignon, pour les informer. Manuel Valls a promis vendredi de "bâtir un compromis dynamique et ambitieux", au terme d'un marathon de consultations. Il entend "corriger, rectifier, changer ce qui doit l'être".

 

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