Loi Travail : les syndicats contestataires appellent les députés à rejeter le texte
Les syndicats de salariés, de lycéens et d'étudiants qui réclament le retrait du projet de loi Travail ont appelé lundi soir les députés à rejeter ce texte "qui accentue la précarité", annonçant une journée "d'interpellations des parlementaires" le 12 mai.
Dans un communiqué commun publié à la veille du début de l'examen du texte à l'Assemblée nationale, la CGT, FO, la FSU, Solidaires, l'Unef, l'UNL et la FIDL exhortent les députés à "rejeter ce projet de loi qui accentue la précarité, marque la remise en cause des conventions collectives, ruine les garanties collectives".
Alors que des rassemblements sont organisés "sur tout le territoire" mardi, ces syndicats demandent aux salariés des entreprises et administrations de débattre de "l'amplification de la mobilisation, y compris par la grève, pour obtenir le retrait du projet de loi".
Ils demandent à leurs organisations régionales, départementales et locales de "poursuivre les actions, manifestations ou grève pour faire pression pendant le débat parlementaire", qui doit se poursuivre jusqu'au 12 mai, avant un vote solennel le 17 mai. Ils conviennent "de faire du 12 mai une journée d'initiatives et d'interpellation des parlementaires".
"Une nouvelle réunion des organisations syndicales se tiendra dès le début de la semaine prochaine pour décider de nouvelles mobilisations", préviennent les signataires.
Alors que les précédentes journées de manifestations ont été émaillées de violences, ils rappellent que "manifester est un droit et que les pouvoirs publics doivent garantir la sécurité des manifestants" qui veulent le retrait du projet de loi. Ils "contestent la stratégie du maintien de l'ordre mise en place dans certains départements".
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