Marine Le Pen et son Rassemblement national victimes de "rickrolling"
Marine le Pen a annoncé son désir de changer le nom du Front national dimanche 11 lors du congrès du parti à Lille. Le FN deviendra donc bientôt le Rassemblement national, après un vote des militants, mais alors que le nom a à peine été annoncé, il est déjà la cible d'une blague 2.0.
En effet, en tapant rassemblementnational.com sur le moteur de recherche Google, les internautes découvrent une première suggestion d'un nom de domaine visiblement à vendre.
A voir aussi: "Rassemblement national" - le nouveau nom du FN vraiment déjà pris?
Mais en cliquant sur le lien, les plus curieux sont directement renvoyées sur… le clip de Never Gonna Give You Up de Rick Astley, succès de la fin des années 80.
Ce troll (blague) est appelé un "rickrolling", un terme tiré du nom de l'artiste. Le "rickrolling" consiste à attirer les internautes sur une page susceptible de les intéresser pour qu'au final ils soient invités à visionner le clip de Never Gonna Give You Up.
Avant même que le nom Rassemblement national n'ait été dévoilé au public, les cadres du FN n'ont visiblement pas pris la peine d'acheter les noms de domaines correspondants. Des questions se posent aussi sur l'utilisation de ce nouveau nom.
En effet, le terme "Rassemblement national" est déjà déposé à l'INPI (Institut national de la propriété intellectuelle) et appartient à un certain Frédérick Bigrat.
Le FN a cependant fait savoir que le nom avait été racheté à son propriétaire qui lui ne semble pas vraiment sur la même longueur d'onde et dénonce "l'amateurisme" du parti. Ce changement n'apparait pas encore ce mardi 13 sur le site de l'INPI, ceci serait simplement dû à un délai de publication.
Si le FN a bien acheté les droits intellectuels de ce terme, la polémique s'arrêtera là. Dans le cas contraire, le parti de Marine Le Pen pourrait subir un gros revers et être obligé de prendre un autre nom.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.