Paris : surendettée, la mairie d'Anne Hidalgo souhaite augmenter de multiples taxes
Les élus communistes et socialistes travaillent sur l'idée de nouvelles taxes dans le cadre d'une réforme de la fiscalité parisienne, alors que l'endettement de la municipalité a atteint un niveau historique sous la maire PS Anne Hidalgo.
Une gestion financière pour le moins catastrophique. Sous le mandat d'Anne Hidalgo, la dette de la capitale a explosé, atteignant des niveaux historiques. En 2022, révélait Capital en janvier dernier, celle-ci se situait à 10,02 milliards d’euros... contre 3,7 milliards en 2013. Autant dire que du côté de l’Hôtel de Ville, on s'active pour identifier des solutions afin d'assainir les comptes, visiblement plutôt en choisissant d'augmenter les recettes plutôt que de diminuer les dépenses.
Pour ce faire, d'après Le Figaro, la mairie de Paris envisagerait de réformer sa fiscalité, afin d’augmenter encore les taxes. « Le système actuel de fiscalité des collectivités locales est à bout de souffle, et nécessite d’être urgemment réformé », ont notamment déclaré Nicolas Bonnet-Oulaldj, chef des élus communistes du conseil municipal parisien, et Paul Simondon, adjoint PS aux finances d’Anne Hidalgo.
De premières réformes dès 2023
Au moins trois pistes ont été évoquées : la création d’une taxe supplémentaire sur les bureaux vacants, la multiplication « au moins par quatre » de la taxe sur les logements vacants, et le déplafonnement de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires en zone tendue. L’immobilier n’est cependant pas le seul secteur que la mairie de Paris espère ponctionner davantage : les touristes les plus aisés pourraient également être mis à contribution, via le déplafonnement de la taxe de séjour sur les palaces et les hôtels de luxe.
Enfin, Anne Hidalgo souhaiterait engager une « réflexion nationale afin de mieux taxer les bénéfices des multinationales installées à Paris ». L’idée de la création d’une autre taxe sur les flottes de livraison ou les produits livrés a également été évoquée.
En cas de consensus politique, une partie de ces réformes fiscales pourraient voir le jour dès 2023.
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