Près de 47 millions d'inscrits sur les listes électorales
Les listes électorales, révisées en vue des échéances présidentielle et législatives de 2017, atteignent près de 47 millions d'électeurs, a annoncé mercredi le ministère de l'Intérieur.
Le corps électoral se répartit entre 45,678 millions d'inscrits en France, soit 88,6% des Français majeurs résidant sur le territoire, et 1,3 million de Français établis hors de France inscrits sur les listes électorales consulaires.
Pour les seules listes électorales en France, la révision a permis d'augmenter le nombre d’électeurs inscrits de 824.000 personnes, soit une progression de 1,8%.
"Cette hausse des inscriptions témoigne de l’intérêt marqué des électeurs pour les échéances électorales de l’année 2017", commente le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Au total, 1,562 million de nouveaux électeurs ont été enregistrés.
Simultanément, 456.000 personnes décédées ont été radiées. 254.000 ont été radiées à l'initiative des communes et environ 28.000 autres ont perdu leur droit de vote à la suite par exemple d'une condamnation, détaille-t-on au ministère.
Parmi les nouveaux inscrits, "les jeunes atteignant 18 ans, qui sont inscrits d'office sur les listes, représentent 716.000 inscriptions", et "le nombre d'électeurs ayant fait la démarche de s'inscrire pour la première fois fin 2016 (383.000 électeurs) ou après une période de non-inscription (463 000 électeurs) est en forte hausse par rapport à 2015", ajoute-t-il.
L'inscription en ligne, utilisée par 660.000 personnes en 2016, a connu "un véritable succès" en raison notamment de l'extension du nombre de communes reliées (5.772 communes représentant 36.123.951 habitants). Pour le seul 31 décembre, échéance pour l'inscription sur les listes électorales, 49.575 demandes ont été faites.
Deux élections majeures se tiennent en France en 2017: l'élection présidentielle les 23 avril et 7 mai et les législatives les 11 et 18 juin.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.