Présidentielle - Manifestations "anticapitalistes" dans plusieurs villes, quelques incidents
Neuf personnes ont été placées en garde à vue à l'issue d'une manifestation "anticapitaliste" au cours de laquelle 141 personnes ont été interpellées à Paris au soir de l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, a-t-on appris lundi de source policière.
Un véhicule a été dégradé ainsi qu'un véhicule de police par des jets de projectile lors de cette manifestation au cours de laquelle plus de 300 personnes se sont rassemblées dans le quartier populaire de Ménilmontant, a-t-on précisé de même source.
Les neuf personnes placées en garde à vue l'ont été pour "entrave à la circulation et participation à un attroupement", "violences sur agent dépositaire de la force publique" ou "dégradations volontaires", a-t-on ajouté de même source.
Les manifestants ont brisé les vitres d'une école et dégradé des poubelles, selon cette source, qui a également fait état de tags et de graffitis.
Ces chiffres précisent un premier bilan de plusieurs dizaines d'interpellations dressé dimanche soir par la police.
Aux cris de "Tout le monde déteste la police", de jeunes hommes pour la plupart, vêtus de noir, cagoulés ou bas du visage dissimulé, avaient jeté des projectiles. Les policiers avaient répliqué par du gaz lacrymogène et rapidement encerclé une centaine d'entre eux.
D'autres manifestations "anticapitalistes" ont également eu lieu à Nantes, où environ 450 personnes se sont rassemblées derrière une banderole "Soyons ingouvernables", à Lyon avec 300 manifestants pour un "troisième tour social" ainsi qu'à Grenoble, Strasbourg et Poitiers.
Au soir du premier tour le 23 avril, une manifestation similaire à Paris avait conduit à l'interpellation de 143 personnes, dont 29 avaient ensuite été placées en garde à vue. Six policiers et trois manifestants avaient été légèrement blessés.
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