Primaire LR : NKM "optimiste" sur ses parrainages
Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire de droite, s'est dit ce jeudi 25 "optimiste" sur ses chances de concourir avec à ce jour "plus de deux tiers" des parrainages nécessaires recueillis. "Optimiste", Nathalie Kosciusko-Morizet a attesté ce jeudi lors d'une conférence de presse atteindre "plus de deux tiers" des parrainages, sans chiffre précis. "Il me manque de l'ordre de 500 parrainages d'adhérents, une cinquantaine de parrainages d'élus et quelques parrainages de parlementaires", a-t-elle ajouté. Pour être investis à la primaire, les candidats doivent collecter d'ici le 9 septembre les signatures de 2.500 adhérents et de 250 élus dont au moins vingt parlementaires.
Après avoir fait la tournée des parrainages le long du littoral atlantique, la candidate a dit avoir besoin "que le rythme s'accélère d'ici le 9 septembre pour pouvoir atteindre l'objectif", et a lancé un appel aux adhérents ainsi qu'aux parlementaires et leur "indépendance". En quête de signatures, la candidate avait reçu le soutien d'Alain Juppé lors d'une rencontre à Hossegor (Landes) au cours de laquelle il avait encouragé "vivement (ses)amis à parrainer Nathalie". Une position jugée "très appréciable" par l'intéressée. La députée de l'Essone a de nouveau contesté le processus de la primaire qui selon elle, "n'est fait ni dans un esprit d'égalité, ni dans un esprit d'équité". La primaire "ne doit pas être un club privé, elle ne doit pas être un club anglais réservé aux hommes et fermé aux femmes", a-t-elle poursuivi.
Déjà fustigé par NKM et d'autres candidats, l'accès par "morceaux" aux fichiers d'adhérents, qui restent "anciens et parcellaires". "Il y a eu des candidats qui ont eu accès aux derniers fichiers", a dénoncé la candidate. Une critique ciblant à demi-mot Nicolas Sarkozy, ex-président des Républicains après son entrée en lice dans la primaire lundi 22. Questionnée sur un accès intégral du candidat et ancien chef de l'Etat à ces fichiers "mis à jour au 30 juin", la députée a affirmé que "quand Nicolas Sarkozy n'était pas encore candidat, ils (les adhérents) pouvaient recevoir un mail les appelant à le parrainer".
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