PS : Jean-Christophe Cambadélis annonce la nouvelle direction du parti
Il veut mettre le parti "en ordre de marche". Jean-Christophe Cambadélis, fraîchement reconduit à la tête du PS par les militants au congrès de Poitiers il y a deux semaines, va annoncer ce samedi la nouvelle composition des deux instances dirigeantes socialistes que sont le bureau national (BN) et le secrétariat national (SN). L'objectif: les "politiser" davantage.
Les 306 membres du conseil national du PS, le "parlement" du parti, se réunissent ce samedi à l'Assemblée nationale pour valider la composition du BN et du SN par un vote.
La première de ces instances est composée de 72 sièges, dont 54 sont répartis selon les scores obtenus par les différentes motions lors du vote des militantes le 21 mai dernier.
Pour la motion A emmenée par Jean-Christophe Cambadélis, qui avait recueilli près de 60% des suffrages, siègeront notamment les patrons des parlementaires PS Bruno Le Roux (Assemblée nationale) et Didier Guillaume (PS) ainsi que l'ancien secrétaire d'Etat aux Transports Frédéric Cuvillier, soit autant de ténors "légitimistes" défendant l'action du gouvernement, mais aussi Martine Aubry, réputée proche des frondeurs et qui avait pourtant rejoint le texte du premier secrétaire soutenant l'action de François Hollande et Manuel Valls.
Les têtes d'affiche des frondeurs (motion B, 29%), comme Christian Paul, Benoît Hamon et Marie-Noëlle Lienemann seront également de la partie, tout comme les troupes de Karine Berger (motion D, 9,5%) qui devrait être accompagnée de Yann Galut et Dominique Bertinotti notamment. Enfin, la motion C des "militants de terrain" de Florence Augier, qui n'avait recueilli que 1,5% des voix.
Le secrétariat national, l'exécutif du parti, doit également être présenté. Il devrait compter environ 80 membres "avec les secrétaires adjoints". Le SN devrait être désormais organisé autour de grands pôles thématiques et géographiques (un par région). L'objectif: remettre de l'ordre dans le parti et mobiliser les militants en vue de l'élection présidentielle de 2017, qui arrivera très vite.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.