Régionales : 35% d'intentions de vote pour la droite et le centre
Les listes des Républicains et de leurs alliés centristes (Modem et UDI) recueillent 35% des intentions de vote pour le premier tour des élections régionales des 6 et 13 décembre prochain, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien/Aujourd'hui en France et BFMTV publié dimanche.
Le Front national arrive en deuxième position avec 26% des intentions de vote, devant le Parti socialiste qui en recueille 23%. Suivent le Front de gauche (7%), Europe Ecologie-Les Verts (3%), Debout la France (3%) et l'extrême gauche (2%).
Mais plus d'un quart des personnes interrogées (27%) n'ont pas exprimé d'intention de vote, précise Odoxa.
Avec 35% des intentions de vote pour l’alliance LR-Modem-UDI (sauf peut-être en Bourgogne et en Bretagne où le Modem pourrait partir seul) contre seulement 23% au PS et à ses alliés, les intentions de vote nationales pour ce premier tour des élections régionales "annoncent un rapport de force politique ultra-favorable à la droite parlementaire", soulignent les analystes politiques d'Odoxa. "Non seulement les listes UMP-UDI-Modem sont aujourd’hui nettement en tête, mais de surcroît elles réalisent des scores encore plus élevés auprès des catégories de la population où l’abstention est la plus faible: 49% auprès des Français les plus aisés et 45% auprès des plus de 65 ans".
"Encore une fois, comme après les européennes puis les départementales, le PS serait balayé au premier tour, étant même relégué à la troisième place, 3 points derrière le Front national", ajoute l'institut de sondage.
Odoxa estime également qu'"avec un niveau +moyen+ de 26% d’intentions de vote observé au niveau national en septembre, le FN peut légitimement espérer emporter une ou plusieurs régions en décembre prochain s’il réalise une bonne campagne. Notre dernier sondage réalisé en Nord-Pas-de Calais-Picardie, publié la semaine dernière, donne d’ailleurs Marine le Pen largement favorite dans cette région pour le moment. Cette première –le FN à la tête d’une ou plusieurs régions– peut encore être enrayée de deux manières: si les trois mois de campagne et surtout une amélioration de la conjoncture économique faisaient fondamentalement bouger les lignes dès le premier tour".
(Enquête réalisée par internet les 24 et 25 septembre auprès d'un échantillon de 929 inscrits sur les listes électorales issu d'un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Marge d'erreur de 2,5%).
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.