Restauration : le syndicat patronal des indépendants appelle à mieux contrôler le pass sanitaire
Les restaurateurs qui ne contrôlent pas le pass sanitaire "mettent en danger" toute la profession "en l'exposant à une mesure de fermeture générale", s'insurge lundi le président du syndicat patronal des indépendants de l'hôtellerie restauration, face à un "rebond épidémique fulgurant" du Covid-19.
"Contrôlez et faites contrôler le passe sanitaire de tous vos clients", demande lundi Didier Chenet, affirmant avoir "encore ce week-end, personnellement constaté un relâchement" de ces contrôles, dans un message à ses adhérents, au terme d'un entretien avec le ministre délégué aux PME, Alain Griset, consacré notamment à la situation sanitaire.
"Cette fois la défense de la profession ne dépend ni du gouvernement ni de vos organisations professionnelles mais de vous !", plaide-t-il, parlant d'une "situation grave".
"A ceux qui ne contrôlent pas le passe sanitaire de leurs clients et salariés, je vous le dis : cela n'est pas acceptable car, au-delà de vous, c'est l'ensemble de la profession que vous mettez en danger en l'exposant à une mesure de fermeture générale", affirme M. Chenet.
Car "avec près de 20.000 personnes dépistées positives chaque jour, la France connaît un rebond épidémique fulgurant qui menace notre activité", dit-il, rappelant que "l'an dernier, à la même époque, avec un nombre de contaminations équivalent et même inférieur à celui d'aujourd'hui, nous étions confinés et nos cafés et restaurants fermés".
"Si aujourd'hui, tel n'est pas le cas, c'est grâce au passe sanitaire", conclut-il.
Le nombre de patients ayant contracté le Covid-19 hospitalisés en soins critiques est "relativement stable" et les conséquences sur l'hôpital de la cinquième vague, "si elle doit se produire", ne sont pas attendues pour avant "fin décembre ou janvier", a déclaré lundi le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris Martin Hirsch.
En Guadeloupe où la contestation de l'obligation vaccinale des soignants a dégénéré en crise sociale d'ampleur, des renforts de police en provenance de métropole ont participé au démantèlement de barricades, mais la poursuite des violences a conduit le rectorat à suspendre l'accueil des élèves dans les écoles, collèges et lycées.
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