Test salivaires à l'école : les professeurs s'inquiètent de devoir effectuer eux même les tests
Les élèves de la zone A (académies de Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers), expérimentent déjà depuis le 22 février un dispositif de dépistage salivaire dans les écoles. En prévision des vagues qui menacent de se propager dans les écoles, à causes des nouveaux variants de la Covid-19, la France est en train de déployer cet outil qui permettra le dépistage à grande échelle dans les établissements scolaires, avec l’avantage d'être moins inconfortables pour les enfants que les autres types de tests.
Sur les réseaux sociaux les enseignants choqués de leur nouvelle responsabilité
Mercredi 24 février, le directeur d'une école du Rhône a divulgué sur les réseaux sociaux une note concernant le bon déroulement de ces tests indiquant que "l’encadrement de ces prélèvements est par la suite assuré par les personnels de l’Éducation nationale ou des collectivités territoriales...". Cette nouvelle tâche a provoqué l'étonnement et l’indignation sur les réseaux sociaux de la part des professeurs, qui se demandent qui assurera alors la continuité pédagogique si les enseignants doivent s’occuper des tests.
Le Ministre de l'Éducation Nationale clarifie la procédure
Selon le Ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, c’est seulement après une formation que les personnels seront chargés de la supervision du recueil des prélèvements. Comme les personnels de laboratoire sont des personnes étrangères à l'Education nationale, la présence d'un membre de l'éducation nationale pour ne pas laisser un enfant seul avec un intervenant extérieur est nécessaire.
La zone C (Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse et Versailles), dont les vacances se terminent ce lundi, et la zone B dont les vacances se terminent le 8 mars se joindront par la suite à l'expérimentation. Entre 50 000 et 80 000 tests salivaires devraient être réalisés la première semaine, pour ensuite atteindre 200 000 hebdomadairement.
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