Israël : un attentat au "camion fou" tue 4 militaires, les autorités accusent l'Etat islamique
Après Nice et Berlin, Jérusalem a-t-elle été frappée par un attentat au "camion fou" signé Daech? C’est en tout cas la conviction du Premier ministre Benyamin Netanyahu après l’attaque dimanche 8 au cours de laquelle un Palestinien a volontairement fauché un groupe de soldats dans la capitale israélienne, dans le quartier d’Armon Hanatziv (sud-est de la ville).
L’attaque a provoqué la mort de quatre militaires et fait 17 autres blessés, avant que les autres soldats présents sur les lieux n’abattent le conducteur.
Si l’attaque n’a pas été revendiquée, le Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza a néanmoins "salué un acte courageux". Mais il ne s’est pas attribué la responsabilité de l’attentat, dont l’auteur ne fait aucun doute pour les autorités israéliennes: "Cela fait partie du même schéma de l'organisation Etat islamique que nous avons d'abord vu en France, puis en Allemagne et maintenant à Jérusalem", a assuré le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Le chef du gouvernement, qui dénonce un "fléau mondial", a ajouté: "Nous ne pouvons le combattre qu'ensemble". Quasiment l’ensemble de la classe politique israélienne s’est alignée sur cette position: les faits ont une origine qui n’a pas de rapport direct et exclusif avec le conflit israélo-palestinien et l’Etat hébreu vit un événement qui ne diffère pas de ce qui s’est passé dans la capitale allemande ou sur la côte d’Azur en 2016.
L’exécutif israélien a annoncé que la dépouille du terroriste abattu ne serait pas remise à sa famille, cette dernière sera même expulsée de Jérusalem, et sa maison sera rasée.
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