Déception sur l'efficacité des vaccins contre le Covid-19 : l'aveu de la directrice des CDC américains
Depuis des mois, les CDC américains dissimulent les résultats médiocres d’une campagne de vaccination qui devait mettre fin à l’épidémie. Invitée du département de médecine de l’université Washington le 3 mars 2022, Rochelle Walensky, directrice des CDC américains, peine à dissimuler sa gêne face à ce qui apparaît de plus en plus comme un échec aux conséquences multiples.
Depuis le lancement de la campagne de vaccination en décembre 2020, les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) ont recueilli des informations. Ces données n’ont pas été rendues publiques, pas plus que ne l’ont été celles des autres régulateurs comme la FDA.
Pour encourager la population à se faire vacciner, la directrice des CDC Rochelle Walensky s’est appuyée sur les données de la présentation des laboratoires pharmaceutiques en novembre 2020.
Une efficacité de 95% pour Pfizer/BioNTech, de 94% pour Moderna, ont été mises en avant par tous les régulateurs. Des pourcentages qui ont fait rêver tous ceux qui ont cru à ces résultats extraordinaires, laissant espérer une fin rapide de l’épidémie.
"Nous étions si nombreux à vouloir être utiles. Nous étions si nombreux à vouloir dire : "OK, c'est notre ticket de sortie, non ?" "Maintenant, c'est fini". Je pense donc que nous avons peut-être fait preuve de trop peu de prudence et de trop d'optimisme face à certaines bonnes choses qui se sont présentées à nous", a déclaré la directrice des CDC, visiblement confuse.
1/3 "Nous étions SI NOMBREUX à VOULOIR que le vaccin soit utile."
— Collectif Pro-Science (@GabinJean3) March 6, 2022
"Donc je pense que nous avons peut-être eu, heu, trop peu de prudence et trop d'optimisme."
"ça sent le roussi", épisode I: Rochelle Walensky, directrice des CDC, essaie de se justifier maladroitement. Pathétique. pic.twitter.com/DZFSrhP2QF
Aujourd’hui, tandis qu’une décision judiciaire a ordonné à la FDA de déclassifier toutes les données du vaccin Pfizer, l’enthousiasme a cédé la place à une réalité un peu moins idyllique ; le vaccin ne prévient pas la transmission, et des inquiétudes se sont élevées autour d’effets secondaires graves, notamment les risques de myocardites et de péricardites reconnus par le laboratoire Pfizer. Face à cette nouvelle réalité, Rochelle Walensky ne peut masquer son embarras.
Voir aussi:
Essais Pfizer sur le vaccin anti-covid : le rapport explosif de Christine CottonLa justice américaine ordonne à la FDA de déclassifier les données du vaccin Pfizer
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