Syrie : la Russie a commencé ses bombardements
La Russie l'avait annoncé, elle est passée à l'action militairement sur le territoire syrien. Ce mercredi, les chasseurs bombardiers Soukhoï de l'aviation russe ont mené leurs premières frappes contre des ennemis du régime de Damas.
Cette intervention intervient suite à la demande officielle d'aide militaire du régime de Bachar al-Assad auprès du Kremlin un peu plus tôt dans la matinée qui légitime l'action au regard du droit international. En effet, Vladimir Poutine avait affirmé que toute action militaire en Syrie devait au préalable être légitimée par une résolution de l'ONU ou une demande d'assistance émanant du régime de Damas.
"Les avions russes et syriens ont mené aujourd'hui plusieurs raids contre des positions terroristes à Hama, Homs et Lattaquié", dans le nord-ouest et le centre du pays, a précisé une source sécuritaire syrienne. Les régions visées sont tenues par le Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, de l'Armée syriennes libre (ASL) et des rebelles islamistes, et non pas par les djihadistes du groupe État islamique (EI).
Selon une source diplomatique française, la localisation des frappes russes montre que Moscou est "davantage dans le soutien au régime de Bachar al-Assad que dans la lutte contre Daech".
Pour faire bonne figure, Vladimir Poutine a appelé le président syrien, après l'annonce de ces premières frappes, au "compromis" avec l'opposition. Ces frappes interviennent avant une réunion au Conseil de sécurité des Nations unies, présidée par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, sur la "menace terroriste", en premier lieu celle du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie.
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