PEA Jeunes, s’initier à l’investissement en bourse à partir de 18 ans
En officialisant, à la fin de l’été, le plan d’épargne en action Jeunes (PEA Jeunes), le gouvernement entend bien redorer l’image de l’investissement en bourse, afin d’habituer les jeunes générations à investir dans l’économie réelle.
Le plan d’épargne en action classique (PEA) est bien connu des Françaises et des Français, et a permis à beaucoup à s’initier à la Bourse sans prendre de risques. Le PEA a surtout séduit les contribuables par les avantages fiscaux, qu’il procure. Les gains générés peuvent ainsi être retirés en bénéficiant d’une exonération d’impôts, à condition que le titulaire les ait conservés 5 ans (Il faut néanmoins souligner d’une application d’une retenue de 17.2 % correspondant aux prélèvement sociaux). Réservé aux contribuables, ce PEA était par définition inaccessible aux jeunes, qui étaient rattachés au foyer fiscal de leurs parents.
Ouvrir la bourse aux 18-25 ans, une ambition enfin concrétisée
Décidé par la loi Pacte, le PEA Jeunes est, depuis la fin du mois d’aout, une réalité. Reprenant les caractéristiques principales du PEA, il a été imaginé pour permettre aux jeunes d’investir sans devoir attendre leur indépendance.
Pour mieux comprendre les caractéristiques de ce plan d’épargne destiné aux jeunes, il faut garder en mémoire que le PEA Jeunes :
- S’adresse aux jeunes de 18 à 25 ans rattachés au domicile fiscal de leurs parents
- Les jeunes disposent des mêmes avantages fiscaux que leurs aînés
- Possibilité de placer son épargne sur des actions de société européenne ou sur des fonds, détendant au moins 75 % d’actions européennes
- Limite de 20.000 € (150.000 € pour un PEA traditionnel). Attention, ce plafond doit être déduit de la limite des 150.000 € imposée aux parents.
- Le PEA Jeunes devient automatiquement un PEA conventionnel lorsque le titulaire prend son indépendance
Voilà une mesure, destinée à inciter les plus jeunes à ne pas attendre longtemps avant de découvrir les avantages de l’investissement en bourse. Le gouvernement espère ainsi donner l’habitude aux plus jeunes de soutenir l’économie réelle en investissant directement dans des actions.
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