Vacances scolaires : nouvelle polémique sur la date du début de ces congés de Noël !
A quelques jours du début des vacances scolaires, le premier Ministre a créé la polémique en soulignant, que les élèves n’étaient pas contraints d’aller à l’école ce jeudi et vendredi.
Interrogé sur Europe 1, Jean Castex, Premier Ministre, a surpris tout le monde, en donnant quelques précisions sur ces derniers jours de classe. C’est en s’appuyant sur les recommandations du Comité scientifique, que le Premier Ministre a expliqué aux parents d’élèves que si « vous pouvez ne pas emmener vos enfants à l'école jeudi et vendredi (...), vous le faites »
Une annonce qui sème le doute
Au vu de la réaction des personnels enseignants et administratifs de l’Education Nationale, l’annonce n’a pas été discutée, et cette mesure d’auto confinement a surpris les directeurs d’écoles et autres chefs d’établissement. Quelques heures plus tard, le Ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer a précisé la position du gouvernement, et le ton était radicalement différent :
« L'absence (sera) tolérée, mais le principe c'est l'ouverture (des écoles) et chacun vient. »
M Blanquer a souhaité rappeler que l’annonce du premier ministre n’était qu’une simple tolérance, mais les enseignants se sont déjà emparés du sujet s’étonnant des risques supposés de la scolarisation, alors que les autorités publiques les nient depuis des mois. Ils s’interrogent aussi sur la rentrée de janvier, qui doit, selon eux, être préparée dès maintenant.
Pour les parents d’élèves aussi, l’annonce du Premier Ministre pose question, et c’est ce que souligne Rodrigo Arenas, coprésident de la FCPE :
"L'école n'est pas à la carte, ce n'est pas aux parents de décider s'il y a un risque ou non. On fait endosser aux parents un rôle qui n'est pas le leur, c'est aux pouvoirs publics de décider des mesures à prendre. »
En voulant permettre aux familles de s’organiser au mieux en vue de la préparation des fêtes de fin d’année, le Premier Ministre a suscité plus de colère que d’apaisement, plus de questions que de réponses.
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