Affaire Maëlys : la tête du mannequin arrachée par Nordahl Lelandais lors de la reconstitution
Les éléments ne changent pas fondamentalement le déroulé de l'enquête mais apportent un éclairage nouveau à la funeste nuit du 26 au 27 août 2017, celle qui a vu la petite Maëlys de Araujo croiser la route de Nordahl Lelandais, l'homme qui allait lui donner la mort dans un coin sombre d'une zone commerciale et industrielle de Pont-de-Beauvoisin.
Dans un article de Paris Match, la tante de la petite fille, Séverine Cleyet-Marrel donne de nouveaux détails sur la soirée, le moment de la disparition, mais aussi sur la reconstitution apportant pour la première fois un détail glaçant.
Celle qui depuis la nuit du drame n'a pas de mots assez durs sur Facebook pour le suspect (qui a reconnu son implication six mois après les faits) raconte comment l'ancien militaire a admis lors de reconstitution du lundi 24 septembre avoir tué l'enfant de plusieurs coups et non d'une simple "gifle" qui lui aurait été accidentellement fatale. Nordahl Leldandais "a soutenu le regard de Jennifer la mère de Maëlys, NDLR) et de son mari", avant de donner un détail sordide: "Même lorsqu'il a mimé les quatre ou cinq coups portés à Maë. Des coups de poing d'une telle violence qu'il a arraché la tête du mannequin. Devant ma sœur…"
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D'après ce témoignage, c'est donc bien une série de coups d'un trentenaire –qui selon le même témoignage "avait bu, pris de la drogue"– qui se sont abattus sur la petite fille de huit ans apeurée.
Séverine Cleyet-Marrel confirme d'ailleurs, revenant sur la fête qui a tourné à la tragédie, que Nordahl Lelandais "n'était pas sur la liste des invités" mais que le suspect "a insisté". Et lorsque les convives ont commencé à chercher partout dans la salle des fêtes aux abords de la commune et aux alentours la petite fille signalée disparue, Nordahl Lelandais –revenu entre temps– a répondu sèchement à Jennifer de Araujo qui l'interpellait: "Non, je n'ai pas vu ta fille". Avant de continuer à fumer sa cigarette sans participer aux recherches. L'enfant était déjà morte, mais seul l'ancien maître-chien le savait à ce moment-là. Il s'éclipsera discrètement avant l'arrivée des gendarmes.
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