Affaire Théo : neuf lycéens en garde à vue après des échauffourées

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Par AFP
Publié le 23 février 2017 - 00:00
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Des policiers à Aulnay-Sous-Bois le 6 février 2017.
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©François Guillot/AFP
Les tensions entre les jeunes soutenant Théo et les policiers restent vives en région parisienne.
©François Guillot/AFP

Neuf lycéens ont été placés en garde à vue mercredi après des incidents survenus lors d'un rassemblement contre les violences policières devant un lycée de Clichy (Hauts-de-Seine), à l'ouest de Paris, a-t-on appris de source policière.

En début de matinée, des lycéens ont d'abord tenté de bloquer l'accès au lycée professionnel René-Auffray de Clichy, notamment pour dénoncer les violences policières et soutenir le jeune Théo, victime d'un viol présumé à la matraque lors d'une interpellation début février.

Entre 08H00 et midi, "une petite centaine" de lycéens "au plus fort" du rassemblement se sont ensuite regroupés aux abords de l'établissement, selon un porte-parole de la police des Hauts-de-Seine, et des échauffourées ont éclaté en marge.

Deux voitures ont été incendiées, un scooter a brûlé par propagation et la vitrine d'un fleuriste a été brisée, a-t-on ajouté.

Les neuf jeunes placés en garde à vue, pour la plupart scolarisés dans cet établissement, sont soupçonnés de "jets de projectiles et incendies".

L'un d'eux est soupçonné d'avoir déjà participé à un face à face tendu avec la police au même endroit mardi matin.

Par ailleurs, un autre jeune a été interpellé mercredi à Nanterre, soupçonné d'avoir incendié des matelas jetés aux encombrants en marge d'un autre rassemblement contre les violences policières devant la préfecture.

L'interpellation brutale de Théo, Noir de 22 ans à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), avait débouché sur la mise en examen de quatre policiers, dont l'un pour viol. L'affaire a suscité de nombreuses manifestations et déclenché plusieurs nuits de violences en banlieue parisienne.

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