Alcool et poppers : le pédophile tente de violer le jeune garçon qu'il harcelait
Pendant un an, il a fait des propositions sexuelles perverses à des jeunes garçons, a administré des substances à l'un d'entre eux pour parvenir à ses fins. Un homme de 48 ans comparaissait mercredi 16 devant le tribunal correctionnel de Saint-Gaudens comme le rapporte La Dépêche du Midi. Il était accusé d'avoir harcelé un mineur sur Internet avant de tenter de lui imposer une relation sexuelle.
Le quadragénaire discutait avec de jeunes garçons avant de finir par se concentrer sur une proie en particulier, un ami de sa nièce, âgé de 13 ans. Il finira par gagner sa confiance et l'invitera chez lui pour jouer à des jeux vidéo.
L'adolescent, une fois sur place, se verra offrir de l'alcool. Puis, le prédateur passe au stade supérieur: il lui propose de lui faire sentir du poppers, un vasodilatateur, lui assurant que cela va lui "faire dilater l'anus". Il lui demande également "de prendre 15 minutes pour (l)e sucer". L'enfant, effrayé, s'enfuit.
Lire aussi - Un ancien champion de natation jugé pour actes pédophiles sur de jeunes hockeyeurs
Mais le quadragénaire va le retrouver en utilisant un autre alias et rentrera de nouveau en contact avec le jeune garçon. Ce sera finalement la maire qui mettra un terme à ce harcèlement pédophile et portera plainte en mai 2017.
Lors de l'enquête, les forces de l'ordre découvriront dans l'ordinateur du suspect des photos de mineurs, des traces de consultation de sites pédopornographique et neuf fichiers montrant un mineur faisant une fellation à un adulte.
A la barre, l'homme tentera de se défendre en assurant qu'il est "hétéro", et qu'il s'est fait passer pour un homosexuel pour "amadouer" la victime. L'analyse psychologique estimera que l'accusé "n'a pas conscience de ses actes". Le tribunal condamnera le quadragénaire à cinq ans de suivi socio-judiciaire et l'interdiction de rentrer en contact avec des mineurs. Il sera également inscrit au fichier judiciaire automatisé des infractions sexuelles.
Voir aussi:
Pau: le septuagénaire pédophile estime que ses victimes étaient "en demande"
Affichés sur les réseaux sociaux, des pédophiles présumés se suicident
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.