Allemagne : une Roumaine de 18 ans vend sa virginité pour 2,3 millions d'euros sur Internet
Une virginité estimée à 2,3 millions d'euros. En Allemagne, une jeune Roumaine de 18 ans nommée Alexandra Khefren a vendu la sienne pour cette somme sur Internet a rapporté Libération lundi 10.
La jeune femme est mannequin et a posté pendant six mois une annonce sur le web via le site de l'agence allemande Cinderella Escorts mettant en vente sa première relation sexuelle. C'est finalement un homme d'affaire de Hongkong dont l'identité est restée secrète qui a remporté la mise aux enchères et s'est offert les charmes d'Alexandra Khefren.
L'idée de se prostituer a germé dans l'esprit d'Alexandra Khefren il y a des années lorsqu'elle a visionné un film dans lequel une femme tout juste mariée obtient un million de dollars contre une nuit de plaisir. "J’y ai pensé la première fois à 15 ans quand j’ai vu le film +Proposition indécente+. D’autres filles donnent leur première fois à leurs copains qui les quitteront peut-être plus tard", s'est-elle exprimée en novembre dernier dans l'émission britannique This Morning, sur ITV.
En mettant aux enchères sa "première fois", le jeune Roumaine comptait récolter de l'argent destiné à payer ses "études de marketing et de business à Oxford" et une maison pour ses parents. Ces derniers n'étaient pas informés du projet de leur fille et elle-même a avoué ne pas être très au fait des risques sur le plan sanitaire. "Je n’y ai pas pensé. Je ne sais rien sur les relations sexuelles", a-t-elle déclaré dans l'émission.
Alexandra Khefren n'est pas un cas isolé. Depuis la médiatisation de son histoire, le site Cinderella Escorts a annoncé avoir reçu 400 candidatures de femmes souhaitant vendre leur virginité. L'agence propose huit prostituées à ses clients.
L'acte de prostitution d'Alexandra Khefren ainsi que la mise en vente sur Internet se sont déroulés en toute légalité. Si le proxénétisme est proscrit en Allemagne, depuis 2002 une loi a renforcé les droits des prostituées et la prostitution n'est plus considérée comme immorale, ce qui n'est pas le cas en France où cette pratique est interdite.
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