Je France donc je suis ! (1)
Ce que nous avons vu samedi soir au Stade de France, de la part de l'équipe de France de rugby masculine, méritait que l’on s’y arrête un instant.
Et, ce que nous ont montré ces 23 gaillards étant magnifique, très au-delà de la performance sportive.
En arrachant de hautes luttes une victoire prestigieuse contre les redoutables « All Blacks » que sont leurs homologues néo-zélandais (champions du monde 1987, 2011 et 2015), et en l'ayant pareillement préservée dans les derniers instants du match, malgré l'engagement « hargneux » à l'extrême (dans le strict respect des règles), continu et méthodique de leurs opposants du jour, la performance sportive était aboutie au possible.
Cependant, outre la performance XXL dans ce sport de combat collectif qu'est le rugby (« Un sport de brutes pratiqué par des gentlemen. »), nous avons vu ce que pouvait être la vraie France : le respect de l’adversaire, l'esprit d'équipe, le sacrifice individuel opéré au profit du collectif, et surtout la volonté d’aller jusqu’au bout de ses forces pour vaincre (mentales et physiques).
Ce combat bien réel retransmis en technicolor, contrastait hautement avec l’image du sport politisé donnée quelques jours plus tôt lors du match de football France-Israël, devant seulement 16.000 spectateurs, dans un stade quasiment vide. C’est par un selfie que trois présidents français se sont illustrés lors de ce match pour montrer leur soutien à Israël, instrumentalisant une fois encore le sport roi : « le football, ce sport de gentlemen pratiqué par des voyous. ».
Pardi ! « Qui se ressemble s’assemble » !
Mais, revenons au rugby. Dans ce match, on a pu y voir toute la portée de la citation de Pierre de Coubertin : « Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre. »
Tout ce que certains n’aiment pas. En politique notamment.
Non parce que, comme William Servat l'a parfaitement résumé samedi soir, et très rapidement après la fin du match, en ce tweet ce fut « Un combat immense, des valeurs humaines, une équipe magnifique. »
Un combat immense, des valeurs humaines, une équipe magnifique 🇫🇷 🇫🇷 🇫🇷 @FranceRugby
📸 @julienpoupart1 pic.twitter.com/PlYWxwsWHY— William Servat (@WilliamServat) November 17, 2024
Lui qui fut son partenaire pendant des années à la fois au Stade Toulousain et en équipe de France, Frédéric Michalak a justement évoqué ce même grand frisson qu'un autre match légendaire « France/Nouvelle-Zélande » a fait courir majestueusement sur l'échine populaire hexagonale il y a 17 ans, et qui y court encore (en tout cas pour ceux qui ont vu le match en direct) : le quart-de-finale de la coupe du monde de rugby de 2007 :
« Je me souviens que de se mettre en bleu-blanc-rouge, d'avancer. On était tous unis là-dessus, parce qu'il fallait montrer que nous la France on avance. Et je crois qu'il y avait un message plus large que le simple rugby. »
Exactement !
Ce quoi qu'il en coûte s'applique autant à l'abnégation sans faille dont ont fait montre les hommes de Fabien Galthier (sélectionneur), William Servat (entraîneur des avants) et Jean-Baptiste élisalde (entraîneur des lignes arrières), hommes de « bon sens » s'il en est, que celle elle aussi sans faille dont font montre les hommes et les femmes de « BonSens » (cette fois), incessamment depuis 4 ans. Notamment avec des publications de science, ce fameux « sport de combat » (2) ainsi que dans le combat juridique et d'information qu'ils mènent auprès des Français, supporters comme eux de la légalité et de l'équité. Notre combat contre les violations du droit, des droits fondamentaux et les mensonges étatiques. Les coups bas donnés à l'intérêt général par un pouvoir en place qui se montre, à ce titre, un adversaire d'un peuple de France dont il est pourtant censé être le serviteur. Le capitaine « courage » qui normalement doit donner l'exemple. Payer de sa personne. Faire de la politique « pour servir », et non pas pour « se » servir, tel que j’ai pu l’écrire dans un édito sur le maquillage des comptes publics « on veut les comptes ».
Et, que dire du traitement reçu par France-Soir, avec là aussi des interprétations à géométrie variable par les autorités. C'est nous concernant autour de la définition de « l’intérêt général » dans le cadre des publications et de l'instrumentalisation des études menées. Une instrumentalisation aujourd’hui rétractée. Et cela dans le cadre de l’évaluation uniquement de 0.6 % des articles publiés par France-Soir, et non pas également les 99,4 % restants !
Les règles ne seraient donc pas les mêmes pour tous ? L'arbitre serait-il un vendu qui, par définition, s'est fait acheter ?
Qu'importe : le match suit son cours. Et, au contraire d'avoir altéré notre détermination, ces coups bas n'ont fait que la renforcer.
Donc comptez sur nous pour continuer à nous battre bec et ongles jusqu'à la victoire finale, solidaires, déterminés et altruistes, quel que soit le prix à payer, la justice chevillée au corps.
Et, évidemment, je vous informerai en continu de l'évolution du score.
Je « France-Soir », donc je suis informé.
(1) en référence au «Je pense donc je suis ! » de Descartes, dont la portée rugbystique est présente « en ovalie » très au-delà des parties de belote et de tarot qui y ont rang de tradition. D'institution, même, carrément. Bin tiens justement. Coupe William : c'est à moi de distribuer (les « des cartes »).
(2) La science est un sport de combat, Didier Raoult
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