Ardèche : la mue d'un python de 4 mètres découverte, les habitants inquiets

Une gigantesque mue de serpent a été découverte dans la campagne environnant un petit village de l'Ardèche, en milieu de semaine dernière. L'animal n'a pas été retrouvé depuis, et les recherches continuent -dans l'inquiétude.

Capable d'avaler un cerf adulte, l'animal ne ferait qu'une bouchée d'un être humain. Un professeur de biologie a découvert en milieu de semaine dernière en Ardèche une impressionnante mue de serpent mesurant quatre mètres de long et qui serait, selon les spécialistes, un python birman. C'est en cherchant ses poules disparues que l'homme a fait l'effrayante découverte, selon France Bleu Drôme Ardèche.

Guy Lefrançois pensait à des attaques de renards et a donc entrepris d'explorer la garrigue autour de sa maison de Labastide-de-Virac. Au hasard de ses pérégrinations, il découvre, au détour d'un chemin, quelque chose ressemblant à un grand morceau de plastique. Mais il s'aperçoit rapidement qu'il s'agit en fait d'une immense peau de serpent, une mue, d'une dimension hors du commun: quatre mètres de long.

Rapidement prévenus, les gendarmes se mettent en état d'alerte et organisent des battues pour tenter de localiser l'animal. Un spécialiste de la Ferme aux crocodiles toute proche est également dépêché sur place pour les aider. En vain, aucune trace du python n'a été retrouvée nulle part.

"On n'a toujours pas trouvé l'animal, ni mort, ni vivant", a confirmé Jacques Marron, le maire de Labastide-de-Virac. Et la traque s'annonce de longue haleine car "le seul moyen de repérer (ce serpent), c'est de le voir. Avec les animaux à sang-froid, les caméras thermiques ne marchent pas, les chiens policiers non plus", a encore détaillé l'élu.

Pour autant, le spécialiste affecté aux recherches, cité par Le Dauphiné Libéré, estime que les jours du python son comptés s'il reste dans la nature, en raison des nuits encore fraîches dans la région. Le maire Jacques Marron a tout de même, principe de précaution oblige, pris un arrêté établissant un périmètre de protection sur l'ensemble de la petite commune de 215 habitants.