Attaque à la camionnette à Toronto : l'auteur du massacre, Alek Minassian, arrêté
Le Canada a vécu une sombre journée. Lundi, le conducteur d'une camionnette a foncé dans la foule à Toronto, causant la mort de 10 personnes et faisant 15 blessés. Les faits se sont produits rue Yonge sur environ un kilomètre, l'une des rues les plus fréquentées du pays. Rapidement arrêté, le chauffeur de la fourgonnette a été identifié comme étant Alek Minassian. Agé de 25 ans et originaire de Richmond Hills (en banlieue de Toronto), il serait étudiant au Seneca College, comme l'indique son profil LinkedIn.
"Cet acte semble clairement délibéré", a déclaré le chef de la police Mark Saunders précisant que le chauffard circulait tantôt sur la chaussée, tantôt sur les trottoirs. De son côté, le ministre de la Sécurité publique a estimé que ces "événements horribles" ne semblaient "aucunement liés à la sécurité nationale". Pour le moment, les autorités privilégient la thèse d'un acte isolé.
Quant à ses motivations, elles ne sont pas encore connues mais son interrogatoire devrait permettre d'en savoir un peu plus. Selon de nombreux médias locaux, l'homme aurait fait part à plusieurs reprises de son "célibat involontaire" sur les réseaux sociaux, laissant entendre qu'il était rejeté par les femmes.
Lire aussi - Une camionnette fonce sur la foule à Toronto, 10 morts et 15 blessés
Suite à ce tragique évènement, les réactions ont été nombreuses sur les réseaux sociaux. La Maison Blanche a adressé ses "pensées et prières aux familles des victimes" et offert au gouvernement canadien "toute l'aide nécessaire" tandis qu'Emmanuel Macron, en visite d'État à Washington, a exprimé sa "profonde solidarité au peuple canadien".
Ces faits rappellent les modes opératoires d'attaques à la voiture-bélier dans plusieurs grandes villes, comme New York, Barcelone, Londres, Nice, Paris, Berlin ou Stockholm, où des personnes avaient mortellement fauché des piétons.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.