Attentats d'Ile-de-France : trois nouvelles interpellations dans l'entourage d'Amedy Coulibaly
Après les proches d'Amedy Coulibaly, les proches des proches. De source judiciaire, trois personnes ont été arrêtées ce mardi dans l'enquête sur les attentats perpétrés en Ile-de-France les 7, 8 et 9 janvier dernier.
Sept personnes issues de l'entourage d'Amedy Coulibalyont ont déjà été mises en examen depuis les attentats. La dernière interpellation avait eu lieu il y a tout juste une semaine, mardi 24. Il s'agissait alors de personnes ayant été en contact avec le tueur de Montrouge et preneur d'otage de la porte de Vincennnes.
Deux proches des frères Kouachi, auteurs de la fusillade de Charlie Hebdo, avaient également été interpellés fin janvier et mis en examen pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme", mais l'enquête porte sur d'autres faits que les attentats de janvier.
Cette fois-ci, les trois personnes interpellées ne feraient pas parti de l'entourage direct des terroristes. Agées de 22 à 29 ans et originaires de l'Essonne, elles seraient des proches de deux des sept personnes interpellées précédemment dans l'entourage d'Amedy Coulibaly. Les trois personnes interpellées ce mardi son suspectées d'avoir permis au tueur de Montrouge d'acquérir des armes, du matériel ou des véhicules.
Toutefois, les enquêteurs ne semblent pas favoriser la piste d'une vaste organisation terroriste. Les sept proches d'Amedy Coulibaly mis en examen ne seraient a priori pas des membres d'un réseau islamiste. Ils n'auraient pas eu connaissance des intentions du terroriste.
Accusés pour l'instant d'"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", ils ne sont donc pas considérés comme complices des cinq meurtres d'Amedy Coulibaly. La compagne d'Amedy Coulibaly, Hayat Boumedienne, est, elle, toujours présumée avoir réussi à fuir en Syrie pour rejoindre les rangs de l'Etat islamique.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.