Attentats : les terroristes de Bruxelles voulaient s'en prendre à la France, une nouvelle fois
La cellule djihadiste basée à Bruxelles avait l'intention de frapper à nouveau la France, mais elle s'est décidée dans l'urgence à lancer des attaques dans la capitale belge, a indiqué ce dimanche 10 le parquet fédéral belge, confirmant des informations de presse.
Dans le cadre de l'enquête, la justice belge a également inculpé l'un des principaux suspects, Mohamed Abrini, déjà accusé pour le dossier parisien, dans l'enquête sur les attentats de Bruxelles. "Le parquet fédéral confirme qu'il ressort de plusieurs éléments de l'enquête que l'objectif du groupe terroriste était de frapper à nouveau la France et que c'est pris de court par l'enquête qui avançait à grands pas qu'ils ont finalement décidé dans l'urgence de frapper Bruxelles", explique le parquet dans un communiqué, deux jours après l'arrestation de Mohamed Abrini.
Un peu plus de quatre mois après les tueries parisiennes (130 morts), la police belge avait frappé un grand coup avec l'arrestation de Salah Abdeslam, le principal suspect, à Bruxelles le 18 mars. Le 22 mars, un double attentat-suicide à l'aéroport international de Bruxelles-Zaventem et un kamikaze dans une station du métro au coeur du quartier européen ont fait 32 morts dans la capitale belge.
Vendredi, la justice belge avait capturé dans la commune d'Anderlecht Mohamed Abrini, un Belgo-Marocain de 31 ans, ami d'enfance des frères Abdeslam, activement recherché depuis les attentats de Paris. Il a reconnu lors de ses auditions être le troisième homme qui accompagnait les deux kamikazes de l'aérogare. Il a dit être "l'homme au chapeau" que les enquêteurs cherchaient à identifier à l'aide d'images de vidéosurveillance.
Déjà inculpé dans le volet français, Mohamed Abrini l'est également désormais dans le volet belge, pour "participation aux activités d'un groupe terroriste, d'assassinats terroristes et de tentatives d'assassinats terroristes".
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