Belfort : un enseignant de maternelle, en possession d'images pédopornographiques, suspendu
Il a été relevé de ses fonctions. Un instituteur d'une école à Belfort, en charge de la grande section de maternelle, a été suspendu par la direction académique il y a une dizaine de jours. En cause: la découverte d'images pédopornographiques sur son ordinateur personnel. C'est la justice qui a alerté la direction de l'école et l'Education nationale après avoir repéré ces images. Une information judiciaire a donc été ouverte par le parquet de Montbéliard pour tenter de faire le point et d'éclaircir les zones d'ombres de cette affaire.
Agé d’une quarantaine d’années, l’enseignant avait fait son entrée au sein de cet établissement en septembre 2016. Mais suite à cette affaire, l'inspection académique du Territoire de Belfort a rapidement engagé des démarches pour le remplacer jusqu'à nouvel ordre, le temps que la justice se prononce. "Si les faits sont avérés, la question ne se posera pas, bien sûr. En attendant, nous souhaitons rassurer au plus vite les parents", a déclaré l'inspecteur d'académie Eugène Krantz, cité par l'Est Républicain.
Selon les derniers éléments divulgués, les images n'auraient aucun lien avec les enfants de l'école. Pour ses confrères, interrogés par les enquêteurs, rien ne laisse penser qu'il se soit passé quelque chose au sein de l'école.
Selon un rapport publié en avril dernier par l'observatoire britannique Internet Watch Foundation (IWF), l'Europe a remplacé en 2016 l'Amérique du Nord comme premier hébergeur de sites pédopornographiques, avec 60% du total. Dans le détail, les Pays-Bas représentent 37% du total avec 20.972 sites, suivis des Etats-Unis (22%, 12.492 sites), du Canada (17%, 8.803 sites), de la France (11%, 6.099 sites) et la Russie (7%, 4.176 sites). Toujours selon le rapport, 94% des sites utilisent des services gratuits ne nécessitant pas de paiement ni pour les créer ni pour y télécharger des images.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.