Capendu : un cimetière profané, des squelettes volés… mais pas leurs crânes

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 31 mai 2017 - 19:47
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Cimetière de Capendu dans l'Aude, profanation d'un caveau familial le 31.05.2017.
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©Capture d'écran Google Street View
Deux squelettes d'un couple d'origine espagnole ont été volés au cimetière de Capendu dans l'Aude. Mais leurs crânes ont été laissés sur place.
©Capture d'écran Google Street View
Ce mercredi matin, les forces de l'ordre se sont rendus au cimetière de Capendu dans l'Aude pour constater la profanation d'un caveau familial. Deux cercueils ont été vidés des squelettes de leurs occupants, mais les crânes ont été laissés sur place. Les autorités ont écarté l'hypothèse de pilleurs d'objets de valeur.

C'est un fait divers qui laisse perplexe les autorités. Une résidante du village de Capendu, à l'est de Carcassonne dans l'Aude, a découvert ce mercredi 31 au matin, en allant se recueillir sur la tombe d'un proche au cimetière de la commune de 1.500 habitants, deux crânes disposés de manière tout à fait visible à l'entrée des lieux.

Selon La Dépêche du Midi, cette femme a averti les forces de l'ordre quelques minutes après avoir constaté la profanation. Des agents se sont rapidement rendus sur place et sont partis à la recherche des tombes souillées. Ils ont découvert que ces crânes provenaient d'un tombeau familial où deux cercueils avaient été ouverts à coups de pied de biche. Et si les crânes ont été exposés, les squelettes ont eux disparu.

Les enquêteurs ne se sont focalisés sur aucune hypothèse en particulier mais Sébastien Gay, commandant du groupement de gendarmerie de l’Aude, a assuré que "seule la profanation à caractère raciste ou religieux devrait être a priori écartée, en raison de l’absence d’inscription dans le cimetière".

Ils ne pensent pas non plus qu'il puisse s'agir de pilleurs de cercueils qui recherchent des objets de valeurs qui peuvent souvent accompagner leurs propriétaires jusque dans la tombe. Cette hypothèse a été écartée car le tombeau profané appartenait à un couple d'origine modeste et espagnole.

L'enquête pour profanation, confiée à la brigade de gendarmerie de Trèbes, la brigade de recherche de Carcassonne et un renfort de l’investigation criminelle, se poursuit donc à partir de ces premiers éléments. A noter que les voleurs de squelettes étaient visiblement plusieurs.

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