Crash A320 GermanWings : 150 profils ADN identifiés et 42 téléphones retrouvés
Le processus pourrait durer encore trois à cinq semaines. Alors que la seconde boîte noire de l'appareil a été retrouvée, les gendarmes qui enquêtent sur le site du crash de l'A320 de GermanWings ont également fait un grand pas vers l'identification formelle des victimes de la catastrophe. Ils ont ainsi isolé 150 profils ADN différents parmi les 2.285 échantillons récoltés dans les décombres de l'avion, qui s'était désintégré contre une montagne des Alpes françaises contre laquelle le copilote Andreas Lubitz l'avait vraisemblablement précipité volontairement, le 24 mars.
Le procureur de Marseille et patron de l'enquête Brice Robin a ainsi annoncé jeudi 2 en conférence de presse que "150 profils ADN ont été isolés" et vont maintenant pouvoir être comparés avec les ADN fournis par les familles des victimes. Si ce nombre correspond au nombre de victimes du crash, "cela ne signifie pas que nous avons identifié les 150 victimes", a tenu à préciser Brice Robin. En effet, "il reste en effet à effectuer la comparaison de ces ADN post mortem avec les ADN ante mortem remis par les familles des victimes", un processus qui pourrait durer entre "trois et cinq semaines", a-t-il prévenu.
Le procureur s'est également engagé à ce que les familles soient informées dès lors qu'une comparaison se révélerait positive. Pour autant, la remise des restes des victimes devrait être plus longue: "il faut attendre que la totalité des exploitations soit faites et que la commission d'identification soit réunie (…). Tout sera fait pour que ces délais soient les plus courts possible".
Parmi les décombres de l'appareil pulvérisé sous la violence du choc du crash, 42 téléphones portables ont également été retrouvés. Pour autant, Brice Robin se dit "sceptique" sur leur exploitation, tous étant "très abîmés".
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