Crues et inondations : le point sur les perturbations de ce samedi
Electricité, transports, chauffage: voici un point des perturbations des services liées aux crues exceptionnelles dans le bassin parisien ce samedi 4.
> Electricité
17.130 foyers restaient privés de courant samedi midi dans le Loiret, le Loir-et-Cher et l'Ile-de-France en raison des inondations, a indiqué le gestionnaire du réseau français de distribution d'électricité Enedis (ex-ERDF). Vendredi soir, l'entreprise avait fait état d'environ 18.000 foyers sans électricité.
Dans le détail, en Ile-de-France, 15.030 foyers étaient toujours victimes de coupures. 8.300 étaient touchées dans l'Essonne, 5.100 en Seine-et-Marne, 960 dans le Val de Marne et 670 plus en aval dans les Yvelines.
Dans le Loiret, 650 foyers restaient privés d'électivité, 1.100 étaient touchés dans le Loir-et-Cher enfin 350 clients étaient concernés dans le Cher.
> RATP
La situation est inchangée avec un trafic normal et deux stations où les rames ne marquent pas l'arrêt : celles de Saint-Michel et de Cluny-Sorbonne. Les stations ne sont pas innondées mais des infiltrations rendent les couloirs et surtout les escaliers glissants.
> Transilien
Trois lignes de trains étaient coupées samedi en raison d'innondations: la ligne D entre Melun et Corbeil, la ligne R entre Moret et Montargis via Nemours et enfin la ligne C dans Paris intra-muros entre Austerlitz et Javel.
En revanche, le trafic a repris samedi sur la ligne P entre Tournan et Coulommiers et vendredi sur la ligne N, suite à la menace d'un effondrement d'un mur à Meudon contenu par la SNCF.
> Eau chaude
34 bâtiments, essentiellement des entreprises du tertiaire, restent privées d'eau chaude samedi à la mi-journée en raison de coupures sur le réseau de chaleur d'une parrtie de la métropole urbaine.
En cette saison où le chauffage est coupé, seule la distribution d'eau chaude est affectée. La liste précise des bâtiments touchés est sur le site cpcu.fr.
Un peu plus de 100 bâtiments, dont la liste est également sur internet, sont placés sous surveillance de premier niveau et pourraient être touchés si la Seine venait à remonter
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