En criant "Allahou Akbar", un ado tire sur une professeure au pistolet à billes

Un adolescent âgé de 15 ans a ouvert le feu au pistolet à billes sur une professeure de son lycée en criant "Allahou Akbar", lundi 12 dans la Marne. Interpelé, il a avoué aux enquêteurs qu'il planifiait de tuer une enseignante au couteau mais se serait ravisé à la dernière minute.

Heureusement, il ne s'agissait que d'un pistolet à billes. Un lycéen a tiré sur une professeure avec ce type d'arme factice dans un lycée de Châlons-en-Champagne, dans la Marne, lundi 12. Le jeune agresseur aurait crié "Allahou Akbar" avant de faire feu, selon des témoins de la scène cités par le journal local L'Union.

C'était un début de semaine comme les autres et tranquille au lycée Oehmichen de Châlons-en-Champagne. Vers 10h, un lycéen âgé de 15 ans a fait irruption dans une salle de classe en hurlant "citoyen libre, vive la France" et "Allahou Akbar", selon les témoignages d'élèves. Il aurait ensuite pris pour cible la professeure de physique-chimie avec un pistolet à billes avant de la frapper à l'aide de son arme et à coups de pied puis fait sortir les lycéens de la classe avant d'appeler lui-même la police.

Interpellé sans opposer de résistance, l'adolescent a été immédiatement placé en garde à vue. De l'enquête, il est ressorti que le jeune homme avait quelques minutes avant son geste fait irruption dans une autre salle de classe pour menacer une enseignante et lui remettre une lettre contenant un couteau. Le tout en brandissant son arme.

Lors des auditions par les enquêteurs, le suspect aurait avoué qu'il planifiait de tuer la professeure de français à qui il a remis une lettre et qu'il comptait ensuite se précipiter en voiture sur le commissariat local pour mourir en martyr. Il se serait toutefois ravisé à la dernière minute.

Les autorités ont annoncé que l'agresseur, qui était toujours en garde à vue ce mardi matin, va être mis en examen pour "violences avec arme en milieu scolaire", mais qu'aucune qualification terroriste n'a été retenue contre lui. Une expertise psychiatrique a également été commandée par la justice.