Essonne : un commissaire de Massy "tasé" par un collègue avant une intervention
Alors qu'il se préparait pour une intervention dans un campement de Gens du voyage, un commissaire de police de la ville de Massy dans l'Essonne s'est accidentellement fait "taser" par l'un de ses collègues mercredi 1er février.
Touché sans gravité à la jambe le commissaire a quand même été hospitalisé par précaution. C'est un membre du personnel administratif du commissariat qui a commis cette bourde: chargé de vérifier l'état du matériel et de noter les armes qui sortent du service avant chaque opération, il a enclenché le pistolet à impulsion électrique par mégarde, touchant son supérieur à la jambe.
Le commissaire a assuré non sans humour: "Je vais bien, le taser aussi. L'objet a été placé sous scellés en attendant la suite de l'enquête". Car une enquête sera effectivement menée pour connaitre les circonstances exactes de cette bavure.
L'opération que le commissaire et son équipe devaient mener avant l'incident, à savoir: sécuriser les abords d'un campement illégal de gens du voyage, a tout de même été effectuée sans qu'aucun autre incident ne soit à déplorer.
Les "taser" sont utilisés par les forces de police nationale et de gendarmerie depuis 2004, depuis 2008 les policiers municipaux en sont aussi équipés. L'utilisation par les forces de l'ordre de ce pistolet à impulsion électrique est autorisé dans les cas de légitime défense ou encore de flagrant délit. Pour les particuliers, il faut une autorisation pour détenir une telle arme répertoriée de catégorie B.
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