Eure : il avait fait du petit garçon de sa compagne un "objet sexuel" pendant 6 ans, un pédophile condamné
Il a vécu six d'enfer. Violé par son beau-père alors qu'il n'était encore qu'un petit garçon, il a même été, selon les échanges entendus à la barre, transformé en véritable "objet sexuel". Un homme de 58 ans a été condamné par le tribunal correctionnel d'Evreux (Eure) pour des sévices pratiqués sur le fils de sa compagne, âgé lors des faits 7 ans à 13 ans.
Les comportements du tortionnaire ont débuté en 2009. Résidant à Gisors, l'individu est a priori estimé dans la commune. Mais, derrière la porte du huis clos familial, c'est un véritable bourreau sexuel qui impose au petit garçon des sévices innommables. Des caresses et des fellations dans un premier temps, puis des actes beaucoup plus pervers ensuite. Les agressions pédophiles avaient lieu plusieurs fois par semaine. Détail sordide: si l'homme était le compagnon de la mère, il est aussi l'oncle biologique de l'enfant. Le petit garçon est en effet le fils du frère du satyre.
Les faits se sont achevés en 2015. L'enfant âgé de 13 ans regarde à la télévision une émission sur la pédophilie. Là, il comprend que ce que lui impose son beau-père depuis tant d'années n'est pas "normal". Il se décide à tout avouer à sa mère qui n'a rien vu des horreurs que son conjoint pratiquait sur son enfant. Cette dernière, visiblement choquée par la révélation, attendra tout de même plusieurs mois avant de porter plainte.
A la barre, l'homme, au casier judicaire vierge et sans trouble de la personnalité détecté, assure "ne pas savoir ce qui s'est passé" dans son esprit. L'enquête mettra en lumière son goût pour l'échangisme et les activités sexuelles multiples.
Le substitut du procureur évoquera les actes pédophiles par une formule glaciale, parlant de "faits immondes, commis avec une grande perversité par un individu qui considérait l’enfant comme un instrument de plaisir".
L'accusé a finalement été condamné à cinq ans de prison (dont un avec sursis) et une obligation de soins.
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