Gironde : un chef d'entreprise estime qu'il gagne assez d'argent, il refuse l'aide de la CAF
Cela fait plusieurs semaines que le gouvernement songe à supprimer les allocations familiales des familles les plus riches. Une mesure qui risque de faire des malheureux mais aussi des heureux. En effet, selon les informations rapportées par BFMTV, un chef d'entreprise de Gironde a décidé de rendre à la CAF son allocation mensuelle de 117 euros (qu'il touche en raison de sa situation familiale), estimant que son train de vie lui permettait de vivre sans cette aide financière.
"Avec ma femme, à partir du moment où notre fille est rentrée à l'école, on a commencé à voir arriver sur notre compte une somme de 117 euros", a-t-il raconté à la chaîne. Et d'ajouter: "On a demandé si c'était sous conditions de ressources, et pas du tout, c'était pour tout le monde. On a trouvé cela complètement indécent, alors qu'on a un train de vie qui est cinq ou six fois supérieur à n'importe quelle personne qui a un enfant, mais qui est au Smic".
Ressentant de l'injustice, lui et son épouse ont donc décidé de joindre l'organisme, leur expliquant qu'ils ne voulaient pas de cet argent. Mais rien à faire. La CAF leur a simplement dit qu'ils ne pouvaient pas refuser cette aide financière. "Donc, on a fait opposition au virement. Qui, quand il gagne 6.500 euros par mois, a besoin de 117 euros pour son gamin? Il faut arrêter de se raconter des conneries", a-t-il déploré.
Pour lui, c'est "totalement illogique". "Je suis peut-être un ovni en France. J'ai entendu des gens regretter qu'ils paient tout plein pot en gagnant 8.000 euros par mois. La vie doit être vachement dure... Qu'ils fassent l'essai: tu ne paies rien plein pot mais pendant six mois tu essaies de vivre avec 1.000 euros par mois", a-t-il ajouté estimant que le monde irait bien mieux si les riches participaient un peu plus: "Quand on a un certain niveau de vie, et bien oui, on fait plus d'effort que les autres. Ceux qui ne veulent pas faire partie de l'effort national, ils n'ont qu'à partir en Belgique ou au Portugal".
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