Incendie à l'internat Supélec de Rennes : un mégot de cigarette mal éteint à l'origine du sinistre ?

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 31 mai 2017 - 12:51
Image
Une personne écrase son mégot dans un cendrier.
Crédits
©Florence Dirand/Sipa
L'incendie a fait un mort et des dizaines de blessés.
©Florence Dirand/Sipa
Plus d'une semaine après l'incendie qui a violemment frappé la résidence étudiante de l'école Supélec à Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine), le parquet a fait le point sur les avancées de l'enquête. Et selon le rapport d'un expert, un mégot de cigarette mal éteint pourrait être à l’origine du sinistre.

L'incident a fait un mort et des dizaines de blessés. Plus d'une semaine après l'incendie qui a violemment frappé la résidence étudiante de l'école Supélec à Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine), l'enquête avance progressivement. Et selon les informations divulguées parOuest-France, le sinistre aurait pu être causé par un mégot de cigarette mal éteint.

Pourtant, d'après les premières hypothèses, les enquêteurs semblaient privilégier la thèse d'une défaillance de l'installation électrique, l'incendie s'étant déclaré dans une pièce commune où se trouvait une cuisine. Mais rapidement, après analyses, l'expert judiciaire a écarté cette thèse "et n'a relevé aucun manquement aux normes de sécurité en vigueur", a indiqué le parquet de Rennes mardi 30 au soir. Par ailleurs, "aucun élément ne permet d'accréditer un acte de mise à feu volontaire". 

Ainsi, en l'état des investigations, "la thèse la plus vraisemblable est celle d’un incendie d’origine humaine accidentelle, l'expert évoquant l’hypothèse d’un mégot de cigarette mal éteint", a ajouté le parquet.

Pour rappel, un étudiant est décédé quelques jours après le drame, au CHU de Rennes, des suites d'une intoxication au monoxyde de carbone. Une minute de silence a d'ailleurs été respectée sur les quatre sites de l'école pour rendre hommage à cet élève, très investi dans la vie associative. Toujours selon le parquet, "un juge d’instruction a été saisi aux fins d’établir les causes et les circonstances exactes du décès résultant de cet incendie", a conclu le parquet.

Cette nuit-là, 53 personnes se trouvaient dans l’immeuble et au total, 27 personnes avaient été blessées dont trois grièvement. Certains en sautant par la fenêtre pour échapper aux flammes, d'autres par la fumée: ils présentaient des brûlures mais surtout des difficultés respiratoires provoquées par les émanations toxiques.

À LIRE AUSSI

Image
Les pompiers.
Incendie à l'internat Supélec de Rennes : le cauchemar raconté par les étudiants
Un important incendie s'est déclaré dans la nuit de lundi à ce mardi dans la résidence étudiante de l'école Supélec à Cesson-Sévigné, près de Rennes. Au total, 27 étud...
23 mai 2017 - 13:59
Société
Image
Un camion de pompier.
Rennes : 27 jeunes blessés, dont 4 très gravement, dans l'incendie de l'internat de l'école Supelec
Un énorme incendie s'est déclaré dans la nuit de lundi à ce mardi dans l'internat de l'école Supélec, près de Rennes. De nombreux étudiants, surpris dans leur sommeil,...
23 mai 2017 - 11:34
Société

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.